jeudi 30 avril 2009

les élèves de la Calandreta


Adiu paure Carnaval

Adiu paure, adiu paure
adiu paure Carnaval
tu te'n vas e ieu demori
adiu paure Carnaval
tu t'en vas e ieu demori
per manjar la sopa a l'alh
per manjar la sopa a l'oli
per manjar la sopa a l'alh
adiu paure, adiu paure,
adiu paure Carnaval

la joinessa fa la festa
per saludar Carnaval
la Maria fa de cocas
am la farina de l'ostal

lo buou dança, l'ase canta
lo moton ditz sa leiçon
la galina canta lo Credo
e lo cat ditz lo Pater


Carnaval 2009


tour de l'âne 2008

Les jeunes élèves de la Calandreta participent aux festivités citadines
-au tour de l'âne en octobre 2008 où parents et enfants furent des acteurs de cette journée ensoleillée.
-au carnaval qu'ils avaient organisé au mois d'avril dans les ruelles de notre vieille Cité.

mercredi 29 avril 2009

Troubadour Mir Bernat (traduction du poème)

Traduction du poème ( le seul connu) de Mir Bernat

Mir Bernat puisque je vous ai rencontré
à la Cité de Carcassonne
sur une chose dont je suis en peine
je veux avoir recours à votre jugement
d'une Dame j'ai la moitié
mais je ne suis pas bien fixé
sur ce qui me vaut le mieux du bas ou du haut.

Sifre, je suis heureux de votre arrivée
puisque vous m'avez demandé conseil
je vous le donnerai bon
car j'y réfléchis très profondément
sachez en toute vérité
que si vous m'en croyiez dans cette affaire
vous prendriez certainement du côté du bas.

Mir Bernat, vous êtes bien désagréable
de ne pas me répondre
vous aimez mieux la Dame du côté du bas
et je vous ai entendu dire où
que le Roi Jésus ne m'aime plus
si je ne la prends du côté du haut,
là où elle taille ses cheveux

Sifre vous laissez le meilleur et le plus important,
et ce que chacun aime le mieux
selon la nature et la coutume
que suivent tous les bons amants dans le monde,
il vaut mieux le bas que le museau
et vous trouverez certes, et je ne m'en excuse pas,
que personne ne répond plus à propos que moi sur ce point.

Mir Bernat, peu s'en faut que je ne me mette en colère,
car vous me répondez avec des grossières paroles
et vous prisez beaucouip plus cette partie
qui est fatale aux amants et aux maris
mieux vaut une gentille caresse,
mieux vaut embrasser, caliner, baiser
la bouche, les yeux le visage et le front

Sifre, ne croyez pas que je ruse
ni que je laisse le mieux pour le pire
car tous les jours j'embrasse et je baise
mes frères , mes cousins germains ou seconds
mais sur ce point je dis sincèrement
que l'amour nait d'autant mieux
de cet endroit qu'on le cache davantage.

Mir Bernat, je vous ai proposé ce jeu parti
et je vous tiens pour bafoué
car suivant le conseil du mari
afin qu'il me fasse bon visage
j'ai choisi du côté du haut
et je vous ai laissé la partie
qui ne pouvait me rendre heureux.

Sifre, vous vous êtes trompé
comme un mauvais chevalier,
vous entreprendrez difficilement grandes prouesses
puisque par crainte des grognements du mari
vous avez abandonné le côté
qui ravit les bons amants
et réjouit le coeur de chacun.

Traduction de René Nelli

Journée de l'environnement 29 avril 2009

les organisateurs de cette journée "Soyons Nature":Mairie de Carcassonne, Smictom, Hôtels de la Cité .
les participants: parents et élèves de la Calandreta, un groupe de Ciutadins








Le 29 avril 2009 Los Ciutadins ont participé à côté des élèves de la Calandreta au ramassage de détritus dans les lices( bouts de papiers sacs plastiques et autres objets divers et variés) après cette action les élèves et les accompagnateurs ont eu droit à un savoureux gouter dans les jardins de l'Hôtel du Donjon.
Nous nous attendions au pire, mais ce fut une agréable surprise que de constater la relative propreté de nos lices, nous espérons qu'il en sera toujours de même et que les Carcassonnais et les Touristes seront conscients de l'importance de la propreté dans ce lieu magique et qu'ils seront toujours de plus en plus attentifs pour préserver ce site magnifique que nous aimons tous.

Troubadours Citadins Carcassonnais


Il semblerait que deux troubadours soient originaires de la Cité de Carcassonne : Arnaut de Carcassès et Mir Bernat avec quelques doutes cependant pour Arnaut de Carcassès qui serait né à Carcassès , petit hameau de la Roque de Fa Pour Mir Bernat une chose est sûre pour certains, il a habité la Cité " une tradition assez vague " dit René Nelli, situerait cette demeure au débouché de la rue de la Porte d'Aude devant le Château Comtal, cette maison présente une aile à encorbeillement,
pour d'autres Bernat Mir serait un troubadour du Lauragais de Saint Martin Lalande au nord est de Castelnaudary ???
poème attribué à Mir Bernat sous forme de dialogue entre Mir Bernat et Sifre

Tenson avec Sifre
Mir Bernat, mas vos ay trobat
a Carcassona, la sieutat,
d'una re'm tenc per issarat
E vuelh vostre sen me'n aon
en una dona ay la mitat
e no'm suy ges ben accordat
si'm val may d'aval o d'amon

Sifre, bé us tenc per arribat
car cosselh m'avetz demandat
e iu donr lo'us ay honrat
car fort en cossir de prion
so sapchats ben en veritat
que si m'en cresiatz d'est mercat
per ver penriatz deves lo( bas)

Mir Bernat, venetz emportus,
car no'm respondetz ab motz clus
la dona presatz may dejus
e ay vos ausit dire d'on
la no'm vuelha lo rey Jhesus
s'ieu enans nonc la prenc desus
de lay on sos cabellas se ton

Sifre lo melhs laissatz e'l pus
e so que mai ama cascus
segon la natura e l'us
que fan l'autre bon drut pel mon
val may so d'aval no fa'l mus
e ja trobaretz, no'm n'escus
c'om genser de mi no'y respon

Mir Bernat, per pauc no m'n'irays
car mi respondetz motz savays
et sela part prezatz trop mays
que los druts e'ls matitz cofon
que may en valn uis gens assays
c'om embratz e manei e bays
boca e uelh e car'e fron

Sifre, no'ns cugetz qu'ie'm biays
ni'l mielhs per lo sordejor lais
que tot dias abras e bays
fraire, cozi e segon
mas d'aysso dic, que soy verays
que tota drudaria nays
d'aquel cap d'on pu se rescon

Mir Bernat, es joc ay partit
e tenc vos tot per escarnit
car y en ab cosselh del marit
me'n mostre bel semblan volon
del cap de sus que ay chauzit,
e ay vos cel estrem gequit
que no'm podra far jauzion

Sifre, vos avetz falhit
a for de cavayer marrit
gren comensaretz grand ardit,
car per paor si gelos gron
a vetz sel layssat et gurpit
per quel bon drut son esbait
e cascus n'a l cor jauzion

lundi 27 avril 2009

La Farandole

photos d'archives A.Español




La farandole est une " danse " communautaire qui forme une chaine ouverte, toujours en déplacement, itinérante, elle aurait pour origine les danses médiévales rapides. les participants se donnent la main, sautent, lèvent alternativement la jambe gauche puis la droite en suivant le rythme imposé par la fanfare. Le meneur entraine dans des circonvolutions la longue chaine humaine, mobile, dans les ruelles de la Cité. Parfois cette chaine est fermée et forme alors une ronde telle que nous la voyons sur ces photos de familles datant de 1948 et 1950. Aujourd'hui une telle farandole sur la place Marcou serait impossible l'espace public ayant été restreint de façon trop importante. De nos jours , pour les uns la restriction de l'espace, pour les autres l'âge des participants ces farandoles auraient tendance à disparaitre au profit de déplacements moins rapides. Ainsi sont apparus des mouvements trois pas en avant deux pas en arrière des personnes se tenant par les coudes, sur plusieurs rangs de la largeur de la rue.

jeudi 16 avril 2009

Omelette Pascale 2009

Nos cuisiniers Banane et Gégé en action
pour la préparation des omelettes aux pommes de terre
aux asperges et champignons (morilles, roussillous)



c'est le 13ème jour du 4ème mois de l'an 2009 que se sont réunis les membres de l'Association Los Ciutadins afin de fêter comme il se doit la Fête de Pâques qui comme tout le monde le sait est une fête religieuse commémorant la résurrection de Jésus Christ, le 3ème jour après sa passion, sa mort. Dans notre religion Chrétienne c'est le jour le plus Saint , jour marquant la fin du Carême.
un peu d'Histoire : c'est le concile de Nicée en l'an 325 qui a établi une règle, Pâque sera célébrée le Dimanche qui suit le 14ème jour de la lune pleine qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatemment après.
ou le jour de Pâques a lieu le 1er dimanche après la pleine lune qui suit le 21 mars.
je vous ferai grâce des formules de mathématiques pour déterminer cette date, le plus simple est de se fier à notre cher calendrier distribué par nos facteurs et chercher Pâques et le lundi autrefois jours fériés et non travaillés dans notre cher Païs.

mercredi 15 avril 2009

Dame Nature

les années 50 c'était le temps où nous allions chercher des "poros" (des poireaux), dans les vignes, mes grands parents après en avoir ramassé une certaine quantité, les nettoyaient et en faisaient de petites bottes qu'ils vendaient pour quelques pièces à une épicerie. Au printemps on cueillait des asperges sauvages qui agrémentaient l'ordinaire et pour les fêtes de Pâques il était impensable de ne pas avoir une omelette aux asperges. s'ajoutaient à cela les salades dites sauvages, de la doucette, des fausses gerbes, des arucats, de la rouquette,des pissenlits, et du cresson que l'on trouvait dans un petit ruisseau pas très loin de la Cité.

Chaque saison produisait sa récolte, ainsi le grand père partait avec un grand sac de jute et revenait en fin de matinée le sac rempli de pignes de pins, que l'on mettait près du feu dans la cheminée ou le four de la cuisinière pour qu'elles s'ouvrent et libèrent ainsi les pignons. Pignons que nous cassions , sans toutefois toucher l'amande, fruit blanc et savoureux, par un petit coup sec et juste, ni trop ni trop peu, ce travail long et fastidieux en valait la peine, quel régal!!!d'autrefois c'étaient des amandes qui demandaient le même travail l'avantage de tous ces fruits secs c'est qu'ils pouvaient être conservés. d'autrefois encore c'étaient les champignons, des roussillous ( les lactaires délicieux) des pibouls ( champignons de peupliers) et surtout ce petits champignons gris dont j'ai oublié le nom, que la grand mère faisait sécher sous formes de colliers, un collier représentait la valeur nécessaire pour un ragout, la cuisson d'un lapin ou d'un poulet.

ces petits bonheurs de ramasser dans la nature, dans les rangs de vignes, une salade coupée précautionneusement avec son opinel, d'aller chercher dans la garrigue, après un orage d'été, ces escargots, petits gris, que l'on nettoyait, soignait et que l'on faisait jeuner jusqu'au jour d'une réunion familiale ou d'une fête , cette odeur, de la terre, de l'herbe mouillée emplissait nos narines de parfums inégalés.
Ces petits bonheurs faisaient partis de notre mode de vie, proche de la nature et nous tenaient à coeur. Nous n'en parlions jamais,mais nous le vivions intensément.
La machine du temps ne s'était pas encore emballée, le temps semblait immense, plein et éternel. Nès à l'heure de l'informatique, de la téléphonie, des avions supersoniques, les jeunes n'éprouvent rien de semblable. L'arrivée d'une technique nouvelle, de progrès, modifie , surplante, enterre, enseveli d'une couche épaisse nos comportements, nos modes de vie, nos coutumes, cette société rurale aujourd'hui disparue, où tous nos sens( odeurs, gouts etc..) fonctionnaient, était notre base solide sur laquelle nous nous sommes construits, dans le respect des choses, de la nature, de la vie.
Dès l'école primaire, en début de matinée notre instituteur écrivait sur le tableau, tous les jours sans exception 1er point morale, 2ème point calcul, 3ème point Français,l'après midi Leçon de Choses, Histoire ou géographie et une fois par semaine chansons, nous apprenions la marseillaise, et d'autres chants se rapportant à la nature. La poésie aussi, avait une place importante. Nous avions un cahier de poésie sur lequel nous recopions des poèmes que nous illustrions avec des crayons de couleurs, c'est le seul cahier où nos taches d'encre, n'étaient pas effacées mais transformées avec quelque pétales colorés , une tige et deux feuilles, en jolies fleurs et certains cahiers étaient particulièrement fleuris.
Cette morale inscrite dès le début de la matinée sur nos cahiers et commentée, Républicaine, Laïque était la copie conforme de la Morale Chrétienne, aucune différence et le pain d'un croyant ou d'un non croyant était signé avant d'être coupé et retourné si posé à l'envers sur la nappe cirée de la table de la cuisine et surtout O grand jamais, on ne jetait pas un morceau de pain.
Faut il pour cela revenir à la lampe à pétrole ?

Avant la perte de la glacière et l'arrivée du frigo, la perte de la TSF et l'arrivée de la Télévision, de la voiture, le temps avait un sens. Aujourd'hui on a plus le temps, de naturelle la marche est devenue un sport, tout s'accélère, vite très vite, on a plus le temps d'admirer au détours d'un chemin un lilas odorant, on a plus le temps de parler simplement de " vive voix" à un ami, les messages sont codés, simplifiés à l'extrême, on communique par SMS, on a plus le temps d'écrire, de prendre plaisir à écrire un mot, une carte postale, une lettre, on a plus le temps de regarder, d'observer les oiseaux , les corneilles peuplant nos tours, d'écouter la nature, on a plus le temps, vite ,vite, vite c'est l'heure. Et le retour en arrière à un mode de vie différent est impossible sinon utopique, chaque progrès enterre irrémédiablement un mode de vie et les hobbys (?) n'y changeront rien. Les nouveaux jardiniers du Dimanche retrouveront-ils ces sensations, ces odeurs, ces gestes, ces connaissances séculaires sur la nature, acquises patiemment avec le temps et aujourd'hui disparues???Le désherbant a remplacé le sarclage méticuleux, des granulés de couleurs ont remplacé le crotin de cheval ( d'où cette célèbre chanson:
viens avec moi,ramasser du crotin,
nous partirons avant que le jour se lève,
viens avec moi ramasser du crotin,
nous partirons le petit seau et la pelle à la main,
petits oiseaux , seaux, seaux qui mangeaient
du crotin,tin, tin
petit oiseaux, seaux, seaux,
ne vous envolaient pas, pas, pas,
petits oiseaux , seaux seaux,
si vous vous envolaient laient laient ,
Petits oiseaux seaux, seaux,
le caca resterait .....
d'autres granulés ont remplacé la cendre , pour protéger ces plants des limaces voraces. le jardinier du Dimanche n'a plus le temps d'attendre, la nouvelle lune, le mois le jour, la bonne période, le jardinier du dimanche n'a plus le temps d'écouter la terre, la sentir, la palper, la triturer il faut absolument porter de gants et vite se laver les mains. A l'heure où le camembert va porter sur sa boite circulaire la mention produit dangereux, où l'on va faire du vin rosé avec un mélange de rouge et de blanc à cette heure nous pouvons nous poser des questions ???

Tour de l'âne 1951

Tour de l'âne 1951
Ramondou Buisan
Archives A.Español

mardi 14 avril 2009

Le temps des Jardins



Toutes les familles chanceuses avaient un petit lopin de terre, qu’elles travaillaient avec amour et passion, jardin soigneusement entretenu par le père, le pilier familial qui assurait le couvert à sa famille, la femme, elle, avait un rôle primordial dans la tenue, la confection des repas, mais surtout c’était l’âme de la maison c’était le lien le ciment indispensable à la cohésion familiale. Chacun avait un rôle déterminé et respecté et cela était bien. Les légumes fournis pouvaient pratiquement nourrir une famille ainsi les haricots verts, les baraquets, particulièrement appréciés par les Espagnols, d’où le surnom qui leur était donné, cueillis pendant l’été et mis en conserves permettaient d’avoir des légumes savoureux plusieurs mois de suite, et particulièrement l’hiver, tout comme les tomates dont le surplus était transformé en sauce tomate mis dans des bouteilles de limonade fermées d’un bouchon de céramique protégé par une rondelle de caoutchouc, qui créaient parfois des surprises à l’ouverture, la tomate trop fermentée, provoquait des catastrophes sur le plâtre des plafonds. Les pommes de terre prenaient beaucoup de place, cependant c’était un légume incontournable cultivé chaque année et surveillé de très près pour éviter la prolifération des doryphores. Les choux, les oignons, les fèves, et les haricots blancs achetés par sac de 100 kg étaient constituaient l’alimentation de base, préparés de mille et une façon, avec ou sans pomme de terre certaines fois avec de la saucisse ou du poulet. Quelques Citadins possédaient un jardinet, à la place des parkings face au pont Levis (comme le montre cette photo de famille) le long de la route la terre recouvrait les anciens pavés des rues de la Cité qui furent cimentées, puis de nouveau repavées.

Mais où sont les jardins d’antan, dans la Cité même de petits jardins trouvaient leur place contre les tours, autour de la première enceinte, contre le cimetière, jardin devenu à son tour la partie neuve du cimetière de la Cité, dans des recoins de ruelles, certains disent même dans les tours, mais je ne peux pas l’affirmer n’ayant aucun témoignage,

Photo d'archives de G.Rajol

le plus grand devrait être le jardin des religieuses, aujourd’hui transformé en parking pour un hôtel, ce jardin était travaillé par les religieuses et certaines familles pouvaient y élever quelques canards et quelques poules pour leur consommation personnelle. Ce jardin se trouvait entre la rue du petit Puits et celle du Plô et abritait l’âne que les religieuses avaient pour transporter les victuailles et aliments indispensables aux nombreux enfants, pas nécessairement orphelins, qu’elles hébergeaient. Cet âne s’appelait grisette et l’homme à tout faire des religieuses qui s’en occupait s’appelait Afric dont le nom patronymique nous est inconnu, probablement surnommé ainsi à cause de ses origines nord africaine. D’autres jardins se trouvaient sur le chemin qui conduit à l’actuelle Cité Ozanam et pas très loin , coulait une source entretenue par Monsieur Salvetat particulièrement appréciée l’été, par les habitants de la Cité qui allaient y chercher de l’eau fraîche, agréable par temps de canicule. Côté Aude dans la rue des ourtets, comme son nom l’indique, était constituée de petits jardins, aujourd’hui beaucoup sont à l’abandon ou ont changé de fonction et sont devenus jardins d’agréments.