vendredi 29 mai 2009

tour de l'âne non daté

Sur cette photo nous reconnaissons à droite JC Matéo en arrière plan Roger, François,Néné....


les photos numériques n'existaient pas encore et les rares photos argentiques existantes ne sont pas toujours de bonne qualité.

mardi 26 mai 2009

Proverbes


Boule donne lecture de quelques proverbes à La puce et à Jean

Fenna parlant lati, fenna qu'aima lou vi, valoun pas grand causa al toupi.

De la michanta , garda-te, de la bona, mesfisa te.

l'aiga gasta lou vi, la carreta lou cami e la fenna l'ome.

tota rosa, a la fin, deven un grata-cuol

Se voulès arrestà un fol, penchas le una fenna al col.

lundi 25 mai 2009

La croix Occitane


la croix occitane est devenue le symbole de l'Occitanie. en termes héraldiques on peut la décrire ainsi : - de gueule à la croix d'or, cléchée (dont les branches ressemblent à une poignée de clé Romaine), alézée ( avec de la marge autour), vidée ( ajourée) et pommetée de 3 pièces à chaque branche( l'extrémité est garnie de 3 petites pommes).
elle proviendrait de la croix Grecque ( 4 branches de même longueur) provenant elle même du
Chrisme X( monogramme du Christ). Vers les années 300 Croix Copte Tréflée, 500 Croix de Constantinople, vers les années 1100 La Croix de Constantinople devient les Sceaux des Comtes de Venasque en Provence , mais de couleur bleue sur fond jaune, ensuite emblème des marquis de Provence pour enfin devenir avec une forme cléchée en 1211 le sceau des Comtes de Toulouse.
Nous trouvons la croix à branches égales deux siècles avant Jésus Christ , venue d'Orient avec le culte de Mythra ( Dieu de la Lumière) précurseur du Christ. Cette croix a les branches inscrites dans un cercle, symbole du culte solaire.
Sur des mosaïques la croix grecque soutient toujours derrière la tête , l'auréole rayonnante du Christ glorieux.
La croix du Languedoc terminée par douze boules dont certains y voient le symbole des douze signes du zodiaque, d'autres des 12 apôtres, d'autres des 12 mois de l'année.....

dimanche 24 mai 2009

jeudi 21 mai 2009

tour de l'âne 2005


Un moment sérieux , en début de parcours immobiles Los Ciutadins chante l'hymne national " Se Canta" accompagnés par les Balladins . les festivités peuvent commencer.

tour de l'âne 1974


une photographie parue dans la presse locale La Dépêche du Midi en 1990. relativement récente , elle a cependant 35 ans . Sur cette photo nous reconnaissons en particulier, notre regretté Joseph qui était déguisé en ecclésiastique un peu bizarre, avec barbe du père Noël, un chapeau bicorne Républicain visé sur la tête et une grande croix. Cette tenue n'avait pas été appréciée par certaines personnes ... Joseph était non seulement un homme gentil et souriant mais également un grand chasseur de bêtes à cornes, toujours prêt les lendemains d'orages à faire la provision d'escargots dans les garrigues avoisinantes.

lundi 18 mai 2009

Prière contre le Tonnerre

Notre ami Jean claude Loupia nous a raconté dans le texte écrit dans nos colonnes, (vignes) qu'une vieille dame en relation directe avec le ciel était, d'un endroit précis, capable de détourner l'orage qui menaçait les vignes. orage qui contournait et allait se faire voir ailleurs. les faits ayant été vérifiés par des personnes aujourd'hui disparues, notre ami Jean Claude a chargé notre retraité citadin, Gégé dit gérard ou gérard dit gégé de bien vouloir chercher dans les archives une prière contre le tonnerre. Cette prière superstitieuse, très belle, oubliée dans de vieux livres est ainsi rédigée.


uno amo nudo
salvo e puro
que i a cinc liris que flamboun
que brulloun
alumadis davant Dius
Luc e Marc, San Matiu
San Antoni, San Andriu,
los 4 patriarchos,
las archos,
le corpus, le proufoudament
de Nostre Senhe Jesus Crist.

traduction : Une âme nue, sauve et pure, il y a cinq lys qui flambent, qui brûlent, allumés devant Dieu, Luc et Marc, Saint Mathieu, Saint Antoine, Saint André, les quatre patriarches, les arches, le corpus et l'ensevelisement de Notre Seigneur Jésus Christ.

dimanche 17 mai 2009

Ecole des Filles Cité en 1938

en partant du bas de la photographie:

1er rang 4ème en partant de la gauche mlle Solanille, 6ème mlle Sander,8ème mlle Dufour
2ème rang en partant de la gauche 4ème mlle Carmen Villan, 5ème mlle Beteille, 7ème mlle Elise Barrabès
3ème rang 4ème mlle Fifi Gomez, 5ème mlle Eleonore Villan,
4ème rang ,,??????

samedi 16 mai 2009

la chanson du Coucou


poésie populaire méridionale
(
interprétée par notre ami Guitou)

Amont sus la montanha
i a-n-un pichot aucel
que canta e mai s'allegra, amont, sul morradel

cocut e banut!

Las fennas qu'an colera
leu-leu an resolgut
de logar un cassaire
per aucir lo cocut.

cocut e banut...
la jupa traucada...

Mes lo cocut s'enaura
aval cap a la vinha
é canta al senher Jaume
que sa fenna, a la sera.....

cocut e banut
la jupa traucada
que vols que te diga!

"Cocut, se me ba dises,
segur, te pagarai:
al tems de las cerieisas
bel pron t'en donarai!"

Cocut e banut
la jupa traucada
que vols que te diga!
lo vin es begut!

vendredi 15 mai 2009

un commerce


Au préau, à l'entrée de la Porte Narbonnaise était installé un camion style marchand de frites qui proposait une restauration rapide sandwichs glaces , bonbons. c'était la famille Gillot qui assurait ce commerce ambulant pendant toute la durée de la saison touristique, c'était un commerce florissant le seul à proposer ce service jusqu'aux années 1970, avant l'arrivée du commerce intra-muros et le départ de nombreux citadins qui n'avaient plus leur place dans ce quartier. passage du sandwich au steack frites ou cassoulet estival, passage de statut de village à celui de centre commercial. Exit la baraque foraine qui donnait un petit air de fête à l'entrée de ce monument austère.
Tour de l'âne 1969
Collection Jean Louis Bergnes

Le trou du Loup


Souvenir douloureux:
une traverse , pour éviter la route, était utilisée par les Citadins , afin de se rendre vers Palaja, Cazilhac , Cavanac. Ce chemin à travers les vignes était pentu , et les arbres qui le bordaient faisait un véritable tunnel de feuillage, obscur, appelé le Trou du Loup.
les jeunes citadins descendaient à toute vitesse sur leur bicyclette de fortune ce chemin caillouteux et défoncé, lors de leur retour d'escapade dans la nature. ce chemin n'était pas comme aujourd'hui, goudronné et facilement accessible aux engins de ville. et leurs vélos étaient dépourvus de pare- boue comme nos actuels VTT mais pas pour la même raison. ce n'était pas pour une question de poids, pour l'alléger que nos jeunes gens enlevaient ces protections, c'était pour des raisons de freinage. toutes les bicyclettes ne possédaient pas de freins et tous ne possédaient pas de vélo. Deux techniques utilisées :
La 1ère: chaussure droite appuyant progressivement sur la roue avant permettait un freinage progressif , non violent et non brusque.
la 2ème: le pied droit sur la roue arrière donnait le même résultat.
ce jour là nos jeunes gens sur le chemin du retour empruntèrent et dévalèrent cette voie si pratique qui évitait de parcourir une certaine distance goudronnée. Sur une bicyclette de fortune il étaient deux assis sur la même selle, l'un sur le pointe l'autre sur la partie arrière, en passant sur une pierre le deuxième tomba de la selle et s'assit sur la roue. ce n'était pas avec ses pieds que le jeune citadin freinait en gueulant. heureusement il n'eut pas de séquelles après son passage à l'hôpital , tout fonctionna très bien par la suite.

Dans la presse locale

tour de l'âne 1954
Tour de l'âne 1974?
En 1990 , parut dans la Dépêche du midi un article signé Bernard Mathieu Photos René Roque, concernant la fête à la Cité et particulièrement du Tour de l'âne, ces deux photos prises à vingt ans d'écart montrent toujours les même personnages incontournables , tenant l'âne de mains fermes . Eugène et François . Sur l'une nous reconnaissons également Roger Andrieu , Michel Bouffard quant à lui, déguisé et méconnaissable, porte un parapluie.

mercredi 13 mai 2009

Poème La Cité

Dans le soleil couchant
les remparts crènelés
portent le souvenir
des combats sanglants
qui les ont déchirés.
Des envies, des désirs
qui, un jour ont armé
les bras des chevaliers.

qu'elle avait belle allure
cette fière Cité
dont le vaillant seigneur
désirait protéger
la croyance des purs,
Hérésie appelée.
mais comment repousser
l'arrivée du malheur?
Quand la folie des hommes
n'a soif que de violence,
de guerre et de carnage,
oublie la Tolérance,
le Bien et le Partage,
fait revenir les peurs
et chasse la douceur
on voit s'ouvrir les tombes.

si courageusement
a pourtant résisté
l'enjeu était trop grand
pour qu'elle soit pardonnée.
les guerriers sont partis.
Sur les tours, les pavés
le silence est tombé.
le sommeil l'a saisie.

si vous écoutez bien,
dans le clair matin,
soudain vous entendrez
les cris des suppliciés
qui n'ayant pas voulu
jamais se parjurer
leur vie ont perdu.

Alors, mon doux ami,
avec moi, pleure,
pour que cette cité,
sans prendre de repos
reste toujours dressée
pareil à un flambeau
et dans l'oubli
jamais ne sombre.

Nicole 10 janvier 1987

mardi 12 mai 2009

La Vigne 2

Puis les machines sont arrivées, les tracteurs, de petits tracteurs à cause des plantation étroites faites pour le passage d'un cheval, de petits tracteurs à chenille anglais de marque Ransome avec attelé un cadre comportant jusqu'à cinq charrues qui permettait de labourer en une seule fois la rangée, de petits tracteurs à roues de marque Holder qui ont envahi les vignes. Puis progressivement on a planté des vignes plus larges de deux mètres à deux mètres cinquante pour faciliter le passage de tracteurs plus gros avec leurs appareils attelés. La viticulture vivait sa révolution mécanique, fini la machine à sulfater sur le dos de marque Vermorel: la pompe à pression était actionnée avec la main droite et la main gauche était utilisée pour asperger le feuillage d'une bouillie Bordelaise ,bien bleue, pour bien marquer, il fallait passer des deux côtés de chaque souche et répéter le traitement tous les huit jours dès la sortie des bourgeons et cela jusqu'à la fin du mois de juin, sans oublier un traitement vers la mi- juillet et la mi-août à cause des orages. Du temps du cheval et de la machine à dos on est passé à la traction , appareil tracté de 150 à 200 litres avec des bras qui comportaient des buses pour disperser la bouillie, c'était également une Vermorel. Les premiers traitement au soufre était fait avec un appareil que l'on appelait la "Soufrette"c'était une petite boite d'un litre environ environ, percée que l'on agitait comme une grosse salière sur chaque souche, les matinées sans vent. Certains vignerons traitaient la nuit éclairés par des piles, le 2ème et 3ème traitement se faisait soit à la machine à dos soit avec une Vermorel traînée au début par le cheval remplacée ensuite par le tracteur. Ces appareils étaitent portés c'est à dire fixés sur le tracteur. Auparavant les bras pouvaient être portés par le cheval, sur le dos du cheval, de chaque côté étaient fixés deux récipients remplis de bouillie, sous pression, deux lances arrosaient le feuillage.

Le travail du sol était devenu plus rapide grace au tracteur. le pied des souches travaillé avec une charrue décavaillonneuse, soc déporté qui passait sous la souche a été remplacé par la décavaillonneuse mécanique créée par Egrettier de Narbonne, puis hydraulique par les Allemands: les interceps et des Bourguignons les Boisselet, l'appareil entre les roues évitait de se tordre le cou pour surveiller ce travail délicat qui pouvait arracher la souche.

L'apparition de la machine à vendanger en a laissé plus d'un septique, comment une machine pourrait cueillir la grappe??,Plusieurs systèmes sont apparus sur le marché, un seul est resté le secouage: de longues tiges souples tapent sur le feuillage et leurs vibrations font tomber le raisin transporté sur un tapis roulant et versé dans une benne vidée à son tour pour l' acheminement de la récolte à la cave. certaines bennes sont munies de pompe qui refoule le raisin par un tuyau directement dans la cuve. Pour ce travail un seul homme suffit, 2 heures par hectare sont nécessaires , rapidité et cout nettement inférieur à la récolte manuelle..... pour un exploitant le choix est vite fait. Machine à vendanger

pressoir Vaslin et foulo pompe

Mais on n'entend plus , dans les vignes , les chants et les rires des colles, remplacés par le bruit sourd de la machine, fini le Dious Va Vol. on ne peux plus mouster le vendangeur novice qui oubliant une grappe était barbouillé avec celle ci. Fini le cliquetis du pressoir dans la cave dès la récolte terminée et qui réunissait tous les bras de la famille et des voisins venus donner la main à serrer la vis pour extraire le plus possible de jus.



la Colle " Los Ciutadins" chez le Seigneur des lieux " Los Albarels "

Si certaines années la récolte peut être importante, il arrive de temps en temps que la gelée ou la grêle emporte une partie de la récolte voire une récolte entière comme en 1977 et malgré les assurances on ne retrouve jamais la rentrée d'argent espérée. les périodes critiques se situent en Avril Mai avec leurs saints de glace. le 23 avril St Georges, premier des quatre cavaliers, puis Saint Marc le 25, suivi de Ste Croix le 3 mai et St Jean Porte Latine le 6 mai suivent les saints de glaces le 11 mai St Mamert, St Pancrace le 12 mai et enfin St Servais le 13 ami.

Dans certaines familles on allumait une bougie et brulait du laurier béni lors des fêtes de Pâques. Parfois au village une personne pouvait par ses prières écarter le mauvais temps et l'on voyait les nuages dévier d'un côté ou d'un autre. on consultait de bonne heure, le matin, le ciel à un endroit déterminé , dans un village ce lieu s'appelait le "trou de Madame"et de là on pouvait deviner, prédire le temps de la journée.
Les gelées sont la conséquence de nuits trop fraiches parfois en dessous de zéro, les jeunes bourgeons sont gelés et le réchauffement trop rapide du soleil les brule. Le bourgeon devient alors marron et sèche, il reste le contre bourgeon, mais celui ci ne porte pas forcément de fruit. les gelées ne sont pas couvertes par les assurances; Dès la grèle passée des experts en assurances parcouraient les vignes pour déterminer le pourcentage de perte et déterminait l'indemnité à percevoir. la taille de la vigne , qui suivait, est souvent conditionnée selon les dégats occasionnés.

la taille de la vigne a beaucoup évolué, de la taille en gobelet ( plusieurs bras sur la souche) on est passé à la taille Guyot, un seul bras avec un ou deux coursons et un long bois, la souche est plus plate ce qui facilite le passage des engins. la taille en cordon de Royat est à la mode, deux bras horizontaux avec des coursons de part et d'autre. cette dernière taille facilite la prétaille avec des machines. Le sécateur électrique ou pneumatique permet de gagner du temps et facilite la taille. Pour remplacer des souches, il fallait faire de grands trous à la pioche, aujourd'hui des tarières portées sur tracteur désouchent sans effort et préparent le sol pour le remplacement. Si autrefois on greffait sur place (dans la vigne sur plan américain) maintenant des greffes soudées sont plantées directement avec des résultats certains.

Les sarments , résultat de la taille qui a lieu dès la mi novembre à Pâques, étaient ramassés à la main. les femmes revêtues de longues blouses blanches faisaient des fagots que le boulanger utilisait pour son four moyennant une compensation en nature. Elles faisaient aussi de petits fagots appelés " boufanelles" qui servaient à démarrer le feu le matin. les souquets (petits bras de souches) ainsi que le pisse vin ou long bois étaient utilisés pour faire des grillades.

lundi 11 mai 2009

La Vigne 1


Pour décrire notre pays je n'aurais besoin que de trois mots essentiels : la Vigne ( la terre), La Lumière (le soleil), le Vent( l'Air).
Aujourd'hui nous parlerons de la vigne qui a fait et modelé non seulement le paysage d'une grande partie de l'Aude mais également permis l'installation d'une population laborieuse venue d'Espagne qui a véritablement colonisé certaine villes comme Limoux, Lézignan et Carcassonne. Claude Marty parlera des " petites Espagnes" des quartiers habités par une majorité d'Espagnols.

venus de toute l'Espagne, à la recherche d'un bien être, d'une liberté qu'ils avaient perdus en participant à tous les travaux particulièrement difficiles et pénibles que la terre d'accueil offrait, mais aussi en participant activement dans les maquis, les armes à la main lorsque celle ci fut menacée. leur intégration fut l'affaire d'une génération.
Notre ami citadin, JCLoupia en parle ainsi:

Pendant de nombreuses années, les vendanges représentaient une activité saisonnière importante et dès l'adolescence , on allait" faire les vendanges" accompagné d'un adulte, donner un coup de main aux cousins de la région voisine,où la récolte était plus précoce. c'était l'occasion de se retrouver en famille, les cousins et les cousines . Il venait aussi beaucoup d'Espagnols qui avaient un contrat (?) pour la durée des travaux. Ils étaient logés tant bien que mal et s'accommodaient facilement. ils allaient d'une région à l'autre en remontant vers le nord et revenaient chaque année chez les mêmes viticulteurs. Parfois des liens amicaux se nouaient entre ces ouvriers agricoles et les viticulteurs, qui se recevaient entre familles. Ils arrivaient en train , familles habitant le même village avec de grosses valises de carton ficelées ainsi que des sacs fait de vieux chiffons ou draps avec de la nourriture qui leur permettait d'économiser un maximum, parfois le propriétaire leur fournissait un sac de pommes de terre. Ces gens étaient appréciés car bons travailleurs....
Famille Loupia

l'équipe formée s'appelait "une colle"à chaque rangée de vigne deux coupeurs, un de chaque côté, dans la rangée, le porteur chargeait les seaux de 4 personnes. c'était parfois difficile car les petites gens appuyaient leur seaux sur le bord de la hotte pour les y verser, le porteur étant parfois obligé de se baisser, très lourd lorsqu'il s'agissait de cépage aramon avec de grosses grappes juteuses et que la benne ou la comporte étaient éloignées. Pour toutes ces raisons le porteur avait un salaire supérieur au coupeur et un litre de vin de plus soit 4 litres journaliers.
pour entrainer ces équipes qui pouvaient atteindre un vingtaine de personnes, il y a avait un mousseigne qui menait le rythme, toujours en tête, jamais on ne la dépassait. cette personne pouvait, dans les grosses propriétés, être la femme du régisseur ou d'un salarié de l'exploitation en qui le patron avait toute confiance. une autre équipe elle, transportait la vendange à la cave , généralement composée des ouvriers de l'exploitation ou d'une personne unique le patron lui même. dans les vignes il y avait toujours de l'ambiance certains chantaient, d'autres racontaient des histoires savoureuses en occitan, certains jeunes essayaient d'apprendre la langue de Cervantès, mais tout le monde arrivait à se comprendre entre Occitan et Espagnol deux langues qui se ressemblent . on trouve de moins en moins, car très âgés, de ces Espagnols venus travailler la terre et pour un tas de raisons ayant pris souche dans cette terre d'accueil, qui parlent encore une langue composée de patois, de Français et d'Espagnol. il en était de même mais en proportion moindre pour les Italiens eux aussi travailleurs infatiguables . Selon les exploitation il pouvait y avoir une pause déjeuner vers les 9 heures, ou chacun apportait sa pitance, certains accompagnait le fromage de table avec du raisin, d'autres una ceba, un tros de pan et un cop de vin, d'autres une alencado, espèce de sardines séchée à l'odeur assez forte comme les Espagnols les apprécient. On en trouvait partout dans les épiceries du village, bien rangées dans des caisses de bois rondes, sur plusieurs épaisseurs. un coup de vin et luxe suprême un petit café et la colle repartait allègrement. les journées étaient parfois très chaudes mais le plus pénible c'était lorsqu'il pleuvait, la terre collait aux chaussures, aux fonds des seaux qui devenaient de plus en plus lourds, les années de pluies pour avancer il était nécessaire de mettre des planches dans les rangées, et se protéger avec des sacs d'engrais transformés en imperméables. et malgré tout, lors qu'arrivait la fin des vendanges, malgré le temps, la fatigue avait lieu la fête appelée le Diou Va Vol, fête organisée par le patron qui payait un repas à tous ses employés pour les remercier.


et beaucoup plus technique:

Le chantier des vendanges était organisé selon l'importance de l'exploitation et de l'agencement de la cave. Le porteur versait le raisin dans des comportes en bois ( avant les vendanges on mettait les comportes à l'estanc, on les remplissait d'eau pour les rendre étanches, le raisin était tassé dans la comporte, ce qui les alourdissait sérieusement, deux hommes étaient indispensables pour les charger sur la charrette qui avaient des ridelles spéciales pour les élargir. Les hommes prenaient de l'élan et à la une....à la deux.... et enfin à la trois. la comporte était chargée, Quelques fois on chargeait sur deux niveaux, fallait que les chevaux soient solides vaillants et forts car le poids total ainsi transporté pouvait atteindre deux à trois tonnes. Arrivés à la cave les comportes étaient élevées grâce à un treuil et vidés dans la cuve,. Certains exploitants avaient des tombereaux munis d'une bache intérieure étanche et vidaient directement dans les cuves lorsqu'ils pouvaient directement y accéder par le dessus. A la vigne suivant le terrain les comportes étaient installées en fin de rangées et les coupeurs y vidaient directement leur seaux ensuite à l'aide de pals, pieux plus ou moins ronds de 2 mètres de long deux hommes amenaient les comportes ( munies de deux poignets soit en bois soit en métal) à la charrette.parfois des brouettes spéciales qu'un seul homme pouvait mener servait au transport de ces comportes. Il arrivait quelques fois que la trappe de la cuve étant éloignée il faille tirer ses lourdes comportes sur plusieurs mètres le sol ayant été préalablement mouillé pour faciliter la glissade. d'autrefois , pour hisser les comportes un palan était utilisé, tiré par un cheval qui reculait avançait autant de fois que nécessaire. plus tard les comportes en bois furent remplacées par des caisses en plastique beaucoup plus lègères et on ne tassait plus le raisin à cause de l'oxydation du jus. le palan et le treuil ont été remplacés par le foulo-pompe qui était au sol, la vendange était vidée dans cette machine qui envoyait par un tuyau le raisin écrasé dans les cuves. Actuellement des pompes à vendanges beaucoup plus sophistiquées et n'écrasant pas les grappes sont utilisées. Cependant, certains vignerons continuent la vendange manuelle avec les comportes vidées dans les cuves ceci pour obtenir une macération carbonique des raisins. Certains le font par choix, d'autres par obligation dans certaines appellations (la blanquette de Limoux par exemple).
vue d'une vigne et en toile de fond les Pyrénées par vent marin

samedi 9 mai 2009

Tour de l'âne année 194?


la photographie a été publiée dans la Dépêche du midi le mercredi 31 janvier 1990.
y a certainement une erreur de date (datée 1930) certaines personnes présentes sur cette photo auraient 4 ans.
Ceux ou celles qui pourraient apporter une réponse peuvent le faire sur " Commentaire" au bas de la page.Merci.
Après quelques recherches le mariage de Paul Contié est de juin 1943 .

vendredi 8 mai 2009

La Tiroliana (Cançon europenca)




Un bel matin d'estiu,
Davalet d'un cotiu
per demandar ont era
la debuta del camin
lo solelh èra bèl,
i rotissia la pel
E tot son materiel
"Made in Western Germany"

Refrain
Quand fa l'amor tira a bio, a biti
a lo daquos en capet de rector
a bio e a biti
ço que fa , b'aimi tot.
Faguet la coneissença
d'un viticultor
que fasia de vin bio cap a Fitou
Avia lo mildio

I prenguèri la man,
cridèt pas sa maman
quand de l'ocupacion
passeri a la collaboracion
ç que passèt apuèi,
me ba gardi per ieu
se pot pas trop cantar
mas avètz d'imaginacion.



refrain

lo lendeman matin
tornèri al camin
me calguèt plan comprendre
que la bèta avia fugit.
Cercavi coma un gos
sul camin amoros
ont m'avia tant aimat
e daissat coma un escopit

refrain

Pro de temps a passat
lo camin es tampat
la bèla dèu aver
de rufas al conton de l'uélh
benièu que se soven
d'un poton europenc
e d'aquela cançon
al refran un pauc trufarèl?

Refrain

Mans de Breish
(Flor de luna)

mardi 5 mai 2009

Places Citadines hier et aujourd'hui


place Marcou : Tour de l'âne 1950 et le 5 mai 2009

Place de l'Eglise 5 mai 2009 et Tour de l'âne 1958?


Place du Petit Puits 5 mai 2009. Tour de l'âne 1958?