mercredi 15 juillet 2009

14 juillet 2009

18h30 une locomotive à vapeur entre en gare de Carcassonne
Tout est fin prêt pour le feu d'artifice


22h30 le feu d'artifice commence,25mn d' émerveillement pour les petits et les grands

dimanche 12 juillet 2009

7ème épisode Histoire ou légende


Pendant qu'Antoine creusait, creusait, creusait, Jean Paul 1er, son fils, polissait, polissait, polissait.
La situation était dramatique dans nos terres occitanes. Le Seigneur du Languedoc Roussillon, comte de Montpellier, regardait d'un air malicieux et pétillant , les préparatifs du Grand Tournoi de Septembre où deux chevaliers s'affronteraient probablement sur deux tours dans nos lices citadines. Notre très puissant Seigneur détenait les cordons de la bourse, et tout le monde connaissait ses largesses envers ses amis et alliés . Notre bonne, vieille Cité n'avait pas suffisamment de frèche pour remonter une situation devenue catastrophique au fil des ans.
Le grand Argentier, lui même,un des plus grand serviteur de l'état s'arrachait les quelques cheveux qu'il avait sur la tête Cependant tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes et rien n'était visible parmi le peuple, d'où cette obsession de Jean Paul de faire ses lunettes. Jean Paul polissait, polissait, polissait, pendant que les rosés de la Vilatade et des Albarels coulaient à flots, c'était l'été, c'était la fête, des chanteurs saxons venaient chanter sur de grandes esplanades, les chanteurs du royaume de France se contentaient de Théâtre tout respirait la joie , le bonheur. Les toros attendaient dans leurs pâturages Espagnol leur jour de gloire, Les Occitans apatrides espéraient leur soirée , la soirée, la seule l'unique qui valait bien un petit sacrifice. Il faisait beau, il faisait chaud, les filles étaient belles, les hommes étaient beaux dans leur tricot de peau.
Les barons dissidents des contrées voisines vinrent prêter main forte et se réunirent dans les jardins de l'écurie de la Bastide où le régiment des Dragons du Roi avait son campement. Ils décidèrent de faire l'union sacrée, entre hommes, en rappelant que l'oignon faisait la force et plongeait ceux qui en mangeaient sans toutefois en abuser, dans une espèce de bonheur intérieur, sans utilisation de produit illicite.
De la fronde utilisée jusqu'à présent, on passait à la catapulte pouvant lancer de très gros pavés dans les mares. tout était prêt ou presque pour l'affrontement final. Aussi Jean Paul 1er polissait, polissait, polissait ses lentilles, ennemi de la nuit et des ténèbres il polissait pendant que son vieux père creusait, creusait, creusait.
Jean Paul aura -t-il fini ses lunettes ? Antoine trouvera-t-il son trésor ? vous le saurez probablement dans le prochain épisode.

Grand Tournoi de Chevalerie

vendredi 10 juillet 2009

Le Certif


Un peu d'histoire
Le certificat d'études primaires appelé généralement le Certif , a vécu 107 ans. Né le 28 mars 1882 par la Loi de Jules Ferry qui décrète l'Instruction Publique obligatoire pour tout enfant âgé de 6 à 13 ans.
le certificat d'études primaires marquait l'entrée dans la vie active. c'était le premier niveau de diplôme exigé pour pouvoir être titularisé dans la fonction publique. A titre d'exemple un enfant sort aujourd'hui de l'école primaire à 10 ou 11 ans.
Dès sa création cet examen se révèle être réservé à une élite ( cinq fautes en dictées étaient éliminatoires)
de 1900 avec 25 à 30 pour cent de reçus, nous passons à 35 pour cent en 1920 et 50 pour cent avant la seconde guerre mondiale.

- A partir de 1936 le cursus scolaire est prolongé d'un an : fin de l'Instruction à 14 ans.
- En 1946, le Certif ne s'adresse qu'aux élèves ne rentrant pas au collège.
- en 1959 avec l'allongement de la scolarité obligatoire à 16 ans les classes de fin d'études disparaissent avec la mise en place du collège unique.
- En 1972 le certif ne s'adresse qu'aux adultes.
- pour finalement disparaitre en 1989.

Monsieur François Cadene Instituteur à l'Ecole de la Cité a marqué par son charisme plusieurs générations d'enfants et de parents. Pour lui rendre hommage la salle de réunion de l'association "Los Ciutadins" porte son nom.

6ème épisode Histoire ou légende



Antoine creusait, creusait, creusait, son fils installé confortablement dans la Bastide Saint Louis, avait pignon sur rue et exerçait le métier de lunetier. c'était une profession fort importante dans notre région, où de nombreux habitants étaient malades d' une maladie héréditaire , transmissible de père en fils , qui provoquait de nombreux dégâts, débats, départs et tracas. Les filles semblaient protégées de cette malformation , réunies et bénies par l' association : " Ni flutes, ni mises ". Le fils de Colombe et d'Antoine , Jean Paul 1 , toujours habillé de blanc était connu et reconnu même au delà des frontières occitanes. c'était le meilleur lunetier . Ses lunettes , ses verres, ses lentilles polis manuellement atteignaient pratiquement la perfection. Jean Paul polissait, polissait, polissait tandis que son père creusait, creusait, creusait. Tous deux étaient des travailleurs infatigables l'un sous terre l'autre sur terre. Jean Paul avait créé, grâce à un travail acharné et constant des lunettes moralisant ou déformant la vérité à souhait. Pour être équitable il créa cinquante pour cent de chacune des catégories. mais il s'aperçut très vite que dans notre bonne vieille Cité tout allait de travers, suivant la paire de lunettes achetées et conseillées par des gens de la Parole, ce qui laissait Antoine sans voix, sa voie à lui , était toute tracée, il creusait, creusait, creusait. Le baratin inutile et stérile, il le laissait aux prédateurs et autres rapaces qui pour quelques pièces d'Or étaient capables de vous faire prendre des vessies pour des lanternes,
d'où la nécessité de ses lunettes qui rétablissaient la situation, tout ce qui était mauvais devenait bon par contre tout ce qui était bon devenait mauvais. Nous étions au 7ème mois d'une année de garces , la date du grand tournoi devait se dérouler au 9ème mois. Jean Paul 1 avait donc très peu de temps pour remédier à cette vision. dans un premier temps il eut l'idée de mettre un verre gauche, le bon et un verre droit, le mauvais ou l'inverse sur chaque paire de lunette, cette transformation créa la confusion dans l'esprit des ciutadins qui portaient des lunettes de lune ou de soleil.
Jean Paul 1 a-t-il eu le temps d'aider ses conscitoyens à retrouver une vue normale avant la date fatidique de septembre ???nous l'apprendrons dans un prochain épisode.
et pendant ce temps Antoine creusait, creusait, creusait Jean Paul 1 polissait, polissait, polissait.

jeudi 9 juillet 2009

Dicton du jour

en attendant les vendanges......

Dicton pour les commerçants des deux Cités (?)

En juillet jusqu'au dernier, mets ton blé dans le grenier.


Nous sommes , aujourd'hui au 190ème jour de l'année, Fête de Sainte Amandine (1872.1900) religieuse Franciscaine martyrisée en Chine en 1900, pendant la révolte des boxers. Canonisée par le Pape Jean Paul II en l'an 2000. Citation de Ste Amandine : "Comment pourrais je vous remercier .........je n'ai rien si ce n'est ma vie."

mardi 7 juillet 2009

Ecole maternelle Cité, année ?

Collection JP Arino
Rappel : vous pouvez utiliser les commentaires sous tous les messages et photographies.
merci de votre aide.

Ecole maternelle cité 1954.1955

Ecole maternelle 1954.1955
Collection Jean Louis Bergnes
Si vous vous reconnaissez ou si vous reconnaissez un, une élève veuillez avoir l'amabilité de l'écrire dans les commentaires ci dessous. Merci. il en est de même pour toutes les autres photos.

5ème épisode Histoire ou légendes

Antoine avait donc préféré, laisser sa fortune à ses enfants qui habitaient dans la Bastide Saint Louis. Avec sa femme, ils habitaient toujours dans la maison de la tante Gironne et malgré fortune faite il désirait garder cette maison, pour une raison toute simple: elle était située dans un lieu stratégique et puis maintenant comme hier, seule comptait la recherche du trésor des Wisigoths.
De nombreux évènements avaient eu lieu depuis son nouveau départ professionnel. La vie avait totalement changé dans sa ville, une agitation permanente régnait depuis la mort du dernier Connétable que tout le monde saluait et respectait. Il était originaire de la Province de Huesca , très tôt investit par le peuple a la plus haute charge de la Cité, il lui resta fidèle et dédaigna d'autres fonctions dans le royaume de France. Sa succession fut une chose difficile dans cette terre Languedocienne où les passions sont très vite exacerbées, où le vent marin , violent, décoiffe les jeunes filles et perturbe les adolescents. C'est un Capitoul qui lui succéda, le premier des sénéchaux de la ville, la guerre civile en Espagne entre Carlistes et partisans de la jeune reine était encore dans toutes les mémoires. Et ce qui devait arriver , arriva, la rupture fut consommée. La soupe faite de lard et des plus beaux légumes du jardin d'Antoine fit que la lutte entamée, lutte pour des appétits voraces devait durer, durer, durer encore de longs mois. La justice des gens du nord, n'étant guère appréciée par ce peuple frondeur.


Antoine avait oublié trop longtemps son jardin et l'apport de terre neuve jamais exploitée , fit qu'il redevint ce jardinier apprécié par tous, nobles et manants. Le sérieux de ses cultures biologiques où l'utilisation de l'ortie, plante toujours proche de l'homme fit qu'il eut un succès fou et très vite , conscient ,il se rendit compte qu'il oubliait peu à peu son trésor au profit de son commerce de gros légumes. la fatalité s'acharnait contre lui, redevenu riche malgré lui, par la passion du poireau, il se laissa envahir par une douce somnolence bienheureuse, ne luttant plus, par fatigue et par facilité. Cependant le spectacle désolant de cette province, où la misère côtoyait le luxe, faisait souffrit Antoine. Cette souffrance n'était pas feinte.
Accroché à sa bouteille de rosé, le petit des Lices, acheté sur la voie Romaine, rosé Médaille d'Or au concours Général Agricole. Antoine réfléchissait. Réflexion, action . Il se leva et d'un pas mal assuré se dirigea vers sa cave. A la lueur de sa lampe à essence dernier cri, garantie inexplosive, il vit une poignée de bronze qui dépassait d'un des nombreux tas de terre qui jonchaient le sol de sa grande cave.

Il retira avec précaution une cassette très lourde, si lourde qu'il fut obligé de demander à son ânesse Belleavoir si elle voulait bien l'aider à dégager ce lourd fardeau. 'Une corde passée par le soupirail devait suffire, mais Belleavoir se fit supplier, elle connaissait les hommes..... elle fit semblant de ne pas comprendre cette langue imposée dans les écoles par les gens du nord aussi Antoine lui susurra tendrement : trauc del cuol, avança!!!! Tira mila Dieu!!! à ces mots Belleavoir avança, péniblement certes mais avança. Antoine savait parler aux fenas, Ah macarel !!! Lorsque la cassette fut enfin extraite de la cave , il fallut la rentrer, rapidement, avant que les voisins ne s'aperçoivent de quelque chose.
La déception d'Antoine fut grande à la vue des pièces, des Louis d'or par kilo, ce n'était pas hélas le trésor si convoité. Quelques jours plus tard un Abbé vint récupérer cette fortune et partit avec deux mules chargées comme des bourriques. Sur son passage les gens se signaient et disaient: c'est le curé de Rennes................. Antoine souffrait énormément mais il persévérait il le trouverait ce p ........ de trésor, depuis un demi siècle qu'il creusait, creusait, creusait, parole de ciutadin.

dimanche 5 juillet 2009

Ecole des Garçons Cité 1928.1929.1930

Collection Jean Louis Bergnes

Ecole des Filles 1949-1950 et 1950-1951

collection J.Bergnes

Ecole des Filles

samedi 4 juillet 2009

Ecole des filles Cité

collection JP Arino

jeudi 2 juillet 2009

les Portes, poternes de l'enceinte intérieure


sur l'enceinte intérieure en partant de la porte Narbonnaise( photo 1) après la Tour du Tréseau , la Tour du Moulin du Connétable,, la Tour du Vieulas, et la Tour de la Marquière nous arrivons à la Porte de Rodez (photo2)

Suite aux Tours de Samson et du Moulin d'Avar nous arrivons à une porterne longtemps fermée (photo 3) après la Tour de la Charpenterie nous pouvons accéder au fossé du Chateau Comtal grace à cette porte (photo 4)


nous parvenons ainsi en longeant l'enceinte inétrieure à la porte de la cour du Chateau (photo 5) et un peu plus loin en haut de quelques marches la porte du chateau (photo 6).

en longeant le Château nous passons devant une petite porte murée (photo 7) après avoir gravi 6 ou 7 marches (photo 8) nous arrivons à la Porte d'Aude (photo 9) qui s'ouvre sur la rue du même nom et de la petite rue menant à l'église.(rue du Four St Nazaire).


arrivé à la porte d'Aude, nous devons rebrousser chemin pour continuer notre route le long de l'enceinte intérieure, grille (photo 10). en redescendant nous retrouvons le mur de l'enceinte intérieure . un mur qui possède les traces d'une probable ouverture fait rejoindre les deux enceintes (photo 11).


Par la Porte du Sénéchal nous accédons aux lices hautes.( photo 12). plusieurs tours( Tour Ronde de l'évêque, Tour Wisigothe, Tour Carrée de l'évêque, (photo 14)
Tour Cahuzac, Tour Mipadre (ou d'angle), Tour du Moulin du Midi) avant d'arriver à la Tour de la Porte Saint Nazaire (photo 13). de la Porte Saint Nazaire à la Porte Narbonnaise, il ne semble pas y avoir d'autres portes sur l'enceinte intérieure. Les tours séparant ces deux portes sont les suivantes: Tours Saint Martin, des Prisons, de Casteras, du Plô, de Balthazar, de Darejean, de Saint Laurent, du Trauquet, de Saint Sernin.












tour de l'âne


Sur cette photographie du tour de l'âne nous reconnaissons Straus et Petit Pierre

mercredi 1 juillet 2009

Les portes, poternes de l' Enceinte Extérieure


Photos 1 et 2
en partant de l'avant porte de l'Aude(1), nous arrivons , après la tour du Petit Canisou , de la Tour Carré de l'Evêque et de la Tour du Grand Canisou, nous arrivons à une poterne (2) proche de la Tour du Grand Brulas.

suit la Tour d'Ourliac et juste après la tour de la Cremade une poterne(3) donnant accès aux lices hautes et au théâtre ( porte des lices).après la Tour Cautières une poterne photo (4).


Suivent la Tour Pouleto, une échauguette et après la Tour de la Vade, un accès avec marches.
Photo(5) et photo(6) à l'angle de la Tour de la Peyre une ouverture.


nous arrivons ainsi à l'entrée principale de l'Est ( le Pont Levis) qui donne sur la Barbacane Saint Louis, photo(7). Deux tours plus loin la Tour de Berard et la Tour Benazet, nous parvenons à la Barbacane Notre Dame, photo (8).


passant les tours de Mouretis, la Tour de la Glacière, la Tour de la Porte Rouge et une échauguette, nous voici sur l'emplacement de la Grande Barbacane ou place Saint Gimer, photo(9), pour parvenir à la deuxième entrée importante dirigée vers l'Ouest l'Avant Porte d'Aude.