samedi 25 septembre 2010

Circulation


Jusqu'aux années 60 la circulation n'était pas un problème majeur, pour les touristes ni pour les habitants de la Cité. En effet très peu d'habitants possédaient une automobile , les déplacements se faisaient soit à pieds, soit à bicyclette soit à velo solex ou autre mobylette.Ainsi des ouvriers de la Soméca faisaient l'aller retour matin, midi et soir à bicyclette,sans jamais se plaindre et beaucoup de personnes comme les mères de familles et les collègiens se déplacaient la plupart du temps à pieds.c'était un temps ou les jardins publics au préau étaient de véritables havres de paix, où les lices étaient un lieu de promenade, de rendez vous même pour les amoureux, qui y trouvaient calme et serenité dérangés parfois par le chant mélodieux de corneilles aux yeux bleus. Début des années soixante dix cela change radicalement les voitures envahissent les abords et la Cité elle même, les feux réglés pour le pas de la mule du viticulteur citadin est long, les touristes en vacances ne comprennent pas toujours que des citadins travaillent et vivent dans ce monument , des cars de pélerins Italiens se dirigeant vers Lourdes font une halte cartes postales en rangs serrés ils envahissent rues et boutiques malheur au pauvre cycliste qui essaierait de franchir ce bouchon humain et si c'est une voiture alors là il vaut mieux avoir vitres fermées et blindées et attendre qu'ils descendent de sur le capot surtout ne pas réagir, ne pas bouger la visite n'est jamais bien longue....beaucoup de patience est necessaire et là commence l'exode des citadins vers des cieux plus cléments certes des réunions début des années 70 réunissant Commissaire de police, maire, habitants de la Cité avec instituteurs en tête vont essayer de régler un problème qui est toujours d'actualité .

Réunion de Citadins début des années 1970 à l'Auberge de la Jeunesse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

" Los Ciutadins " Une association, un blog pour la défense de notre patrimoine la Cité.
A vos claviers vos commentaires sont les bienvenus
Merci Anton de Ciutad