samedi 31 mars 2012

Tour de l'âne



Coll Jl Coste

 Tour de l'âne fin des années 50 début des années 60 (?) Autour du marié Ernest, François, Eugène et Patou


vendredi 30 mars 2012

la brasserie Fritz Lauer



Coll Jean Louis Coste

A gauche de la photo nous distinguons la cheminée de la Brasserie Fritz Lauer disparue au début des années 50.
Qui aurait pu penser que Carcassonne possédait deux brasseries dont la renommée dépassait le cadre étroit du département ?
Il semblerait  que la brasserie Fritz Lauer fut la plus importante des deux. Elle fut créée au debut du 19ème siècle par le père du "Pape de la Trivalle"Jean Alexis Verguet, domicilé dans la maison qui abrite l'actuel  Chapeau Rouge. Elle fut cédée à la famille Lauer qui la fit fructifier.

jeudi 29 mars 2012

Tour de l'âne à l'Estaminet



Collection C.Beteille

Il y avait autrefois pour le tour de l'âne un passage quasiment obligatoire au café l'Estaminet pour s'abreuver à l'ombre des canisses et aussi pour quelques minutes de repos syndical, des musiciens, de l'âne et du nouveau marié qui le chevauchait .
A droite de la photographie le puits, bassin où survivaient quelques poissons rouges qui apportait une note de fraîcheur avec son petit ange jouant de la lyre posté sur des rochers. Malheur à celui qui aurait eu de mauvaises pensées en voulant toucher les fesses de l'ange, notre ami Choun Choun glissa et se cassa le bras.  

mercredi 28 mars 2012

Tour de l'âne La préparation années 50




Sur cette photographie devant la maison de Titi Pueyo nous reconnaissons le trio ( Patouret, François, et Roger)ainsi que Penna, Bernard, Lucch, Claude,Annie...
Titi dont on aperçoit les cheveux  derrière les participants fournissait les déguisements nécessaires aux festijairas.

mardi 27 mars 2012

Dans le regard des voyageurs









Dans un livre de Jean Pierre Piniès" la Cité de Carcassonne, dans le regard des voyageurs" nous trouvons une série d'extraits, de lettres et de vues différentes sur notre Cité. Elles retracent son évolution, son abandon, son déclin et sa transformation progressive mais souvent brutale du 20ème siècle. Pour la majorité de ses habitants, peu d'entre eux pensaient que la fin était proche. Dans un premier temps la fermeture des écoles publiques de garçons et de filles  libéra la place Marcou et d'autres rues. Les implantation de débits de boissons étaient règlementées. Les autorisations d'ouvertures massives ainsi que l'occupation du domaine public moyennant finances firent que progressivement dans la fin du 20ème, la Cité prit un statut totalement différent, de Cité Moyennageuse habitée elle devint Monument Historique et centre commercial. Dans les années 70/80 l'accès fut interdit dans la journée pour les habitants et le stationnement règlementé. Une nouvelle ère commençait. Au 21ème siècle quelques nostalgiques de la Cité d'antan essayent de réanimer un village qui n'existe plus. Mais le plus important est à mes yeux de conserver cette mémoire collective par nos écrits et nos témoignages pour les nouvelles générations.
C'est ce que nous nous efforçons de faire avec ce modeste blog.



Dans ce livre " dans le regard des voyageurs" j'ai choisi un texte parmi tant d'autres, classés chronologiquement

Livre de Jean Pierre Piniès p.249
En janvier 1912, L'intérêt général de l'Aude Lepargneur Jean

" Qu'elle est loin la Cité de 1835, celle que découvrait Mérimée, celle dont Taylor fixait le souvenir dans ses prestigieuses lithographies. Soigneusement peignée et ratrissée, la ville de Dame Carcas a pris le chic anglais.
Les moindres coins présentant encore un peu de pittoresque, de spontanéité ont été revus et corrigés.
Ces dernières années surtout, on s'est acharné. Disparue la vénérable rue des Lices Hautes: la pioche des démolisseurs emporte les dernières maisons.Partout vous obsèdent les hideux cônes d'ardoise, dont le gris bleuâtre, sans chaleur, miroite désagréablement au soleil.
Au temps où j'étais potache, les jours doù les hasards des déplacements me faisaient passer par Carcassonne, je ne manquais jamais d'aller rendre visite à la poterne de la Tour Crémade. Sur l'escalier raide au marches creuses, la petite voûte de pierre s'arrondissait, à demi enterrée. De grands vides noirs, cerclant les pierres, disjointes, mettaient en valeur le jaune d'or du grès : un ample rideau de ronces et de lierre cachait à demi l'ouverture discrète. Un jour je vins comme d'habitude: ma poterne avait disparu;  un caniveau de chemin de fer remplaçait la voûte, l'escalier neuf n'était plus drapé de lierre et de ronces. J'aurais pleuré.De tous les côtés la main brutale a sévi, la pierre neuve s'étale, insolente; une pénible impression de truquage vous écoeure."

dimanche 25 mars 2012

Ecole des Filles Cité 1951.52 (?)



Coll.Cécile Cousteau
 Ecole des filles Cité de Carcassonne 1951.1952

1er rang en bas en partant de la gauche
4. Suzon Maury, 5.Dedieu, 8.Viviane, 10. Georgette Valat, 11. Geneviève Garrabé, 12. Josette Arino, 13. Claudette Menguez, 14. Brousset.

2ème rang en partant de la gauche
2. Lisette Dedieu, 8. Claude Bousquet, 9. Simone Bousquet, 10. Christiane Arino, 11. Brousset Viviane

3ème rang en partant de la gauche
2. Josette Gallago, 6. Colette Benard

samedi 24 mars 2012

légende Pech Tartare Alderida




La domination d'une partie du Midi par les Sarrazins a laissé un souvenir vivace jusqu'à nos jours dans la mythologie Occitane et est à l'origine de nombreuses légendes.
Ainsi à mi chemin entre Carcassonne et Limoux (mi chemin entre Rouffiac et Montclar) s'élevait depuis la préhistoire un important oppidum . Occupé plus tard , selon la tradition par les Romains, les Wisigoths puis les Arabes, Il aurait été détruit par le duc d'Aquitaine en 719. Cette tradition a inspiré Joseph Maffre une curieuse légende en Occitan en 1938 sous le titre Tartari, dont voici le résumé:

"Il y a bien longtemps, dans la citadelle de Pech Tartare, vivait une belle et souriante jeune fille, nommée Adérica, qui était la fille du roi des Wisigoths. Alderica et les habitants de cette ville vivaient heureux, jusqu'au jour où des barbares cavaliers, les sarrasins, envahirent le royaume et assiègent la Cité.
Courageusement défendue par Aldérica et les siens, la Cité repoussa tous les assauts. Mais les Sarrazins entassèrent du bois devant les portes de la ville et y mirent le feu. Les portes consumées, ils se ruèrent dans la ville. Submergés par le nombre, les défenseurs furent vite massacrés.
Aldérica profita d'un court répit laissé par les Maures occupés à piller et incendier: elle se réfugia avec les femmes et les enfants dans la chapelle située au sommet de la ville. Quand la porte de la chapelle céda, Alderica se trouva face au chef des Sarrazins. Celui-ci fasciné par sa beauté, l'entraîna dehors et tenta de l'embrasser.
 Folle de honte, Alderica repoussa violemment l'émir qui alla s'empaler sur l'épée d'un de ses gardes. Alors, les Sarrazins, furieux, vengèrent leur chef en perçant la jeune fille de vingt coups de lance. Le sang versé sur la terre devait faire un miracle. Là où était tombée la jeune fille, poussa un genévrier, toujours vivant douze siècles après et toujours vert, même au coeur de l'été. Cet arbre est comme l'espoir du peuple occitan, qui malgré le feu et les ruines, relève la tête. Vous qui passez par là, admirez cet arbre et trempez y votre âme. En pensant au passé, construisez l'avenir. Tôt ou tard, le peuple occitan aura la place qu'on lui a volé. "



vendredi 23 mars 2012

Tour de l'âne années 30 à 40 ?


Photographies inédites du Tour de l'âne


Porte d'Aude


Un tour de l'âne que je ne peux pas dater , cependant l'utilisation de la charrette qui avait disparu dans la deuxième partie du 20ème siècle ainsi que la tenue des participants devant un magasin d'antiquité, (famille Sarraute ?) me feraient penser à une photographie prise dans les années précédant  la grande guerre.


Collection C.Beteille

lundi 19 mars 2012

Tour de l'âne années 40.50 ?

collection Michèle Cambe

debout, à droite, tenant l'âne, Jojo Beteille, accroupi chapeau haut de forme Guy Blanc, turban blanc Antoine Español.


collection Michèle Cambe

jeudi 15 mars 2012

Une Nouvelle Association est née



Sur cette convocation est rappelée une coutume fort ancienne , au sommet de la tour de la Vade un oiseau de bois était fixé. Cet oiseau avait pour nom Papegai.Les jeunes gens de la Cité devaient l'abattre avec des flèches depuis l'enclos dit: " le camp du Roi " Le vainqueur devenait Roi du Papegai et conservait son titre toute l' année jusqu'au printemps suivant. Les festivités se terminaient comme souvent par un banquet.



Association, loi 1901, crée lors de l’Assemblée Constitutive le 31/01/2012.
             Membres fondateurs : Christine Pujol, (Présidente) ; Geneviève Obin (Trésorière) ; Sylvie David (Secrétaire).
Blanc N. ;Bouzianne Y. ;Calvet P.; Fouich P. ; Gasc L. ; Pujol H. ; Teisseire E.





le bureau de l'Association Culturelle dans les jardins de l'Hôtel de la Cité



Objet : L’animation, la promotion pour la valorisation culturelle et économique de la Cité Médiévale afin de renforcer l’image et l’attractivité du site et son rayonnement au niveau local, régional, national et international.
Cette nouvelle association n’est pas une association de défense d’un groupe économique ou social particulier. Elle est apolitique.
En collaboration avec les institutions, elle souhaite organiser des animations culturelles tout au long de l’année, en dehors de la période estivale.
Siège de l’Association de la Cité de Carcassonne (A.C.C.) : 2 rue du Comte Roger –Cité Médiévale- 11000 Carcassonne
Adhésion : par courrier au siège de l’association
Cotisation : 50€ pour les particuliers . 100€ pour les chefs d’entreprises.
Prochaine animation : 5 avril 2012, journée embellissement de la Cité pour sensibiliser les enfants des écoles au développement durable. Cette opération se traduira notamment par une action de nettoyage des douves. Un goûter sera ensuite offert aux enfants.

mercredi 14 mars 2012

Les copains génération 1916.1917





collection Michèle Cambe
debout entre deux copains  '?' Antoine Espanol, accroupis à droite sur la photo Eugène Pueyo et Léon Maury.



collection Michèle Cambe
photographie devant de Château Comtal avec Cousteau, Jojo Béteille, le Carré, Eugène Pueyo


La mouette de la Païchère








La Païchère

lundi 12 mars 2012

Ecole des garçons 1926.1927

Collection Michèle Cambe

Ecole des Garçons Cité

Année scolaire 1926.1927

jeudi 8 mars 2012

le blason de la ville de Carcassonne

                                                              
                                                            Guillaume Bessé baptisé l'historien de la Cité, est né probablement au début du 17ème siècle. Nous savons très peu de choses sur cet homme qui se dit natif de la Cité. En 1635 il est avocat et en 1660 parait son ouvrage sur les Comtes de Carcassonne dans lequel il donne une explication sur l'origine du nom de notre fleuve l'Aude ainsi que l'origine du Blason de notre ville de Carcassonne:





"Le trosne ou la Toison de l'Agneau, à cause de la douceur et courtoisie de ses habitants et si jadis d'Atacins ils eurent le surnom d'Audacieux, qui a donné le nom d'Aude au fleuve Atax, nom qui devient d'Audax, comme nous l'avons montré au commencement , ce n'est que pour leur valeur et leur courage. Du reste de la signification de Trosne de l'Agneau, venait que jadis les armes de la ville estoient d'Azur à un Agneau d'Argent soustenant une croix de mesme, qu'on dit autrement l'Agneau Pascal .



et quouyque nos pères ayant voulu depuis qu'à cause de la division de la Cité et du Bourg, celle de la Cité soit d'Azur à Trois Tours d'Argent, pour representation de celles de la Grande Porte, on n'a pas laissé pourtant de mettre sur le tout, de Gueules à l'Agneau d'Argent ceux de la Basse Ville ayant depuis pris les mesmes armes de gueules à l'Agneau d'Argent, ils y ont adjousté la bordure de France"

le blason actuel de notre ville



mercredi 7 mars 2012

tour de l'âne 1940.50 et 1958




Collection Michèle Cambe                             
Tour de l'âne de 1958  .   Photo sur laquelle nous reconnaissons Roger et Patouret

Tour de l'âne 1940 à 50 ?

lundi 5 mars 2012

l'Aviateur Vedrines


                        Védrines est né en 1881 dans la région parisenne, il  devient un as de l'aviation et s'illustre au cours de la guerre 1914/1918. Il s'est tué en 1919 à l'âge de 38 ans.  En 1912 il se présente à la députation à Limoux, malgré sa renommée il n'est pas élu et le journal " la Dépêche du Midi" conclu: la chute de Védrines, Védrines n'est pas élu, les électeurs de Limoux ont sagement compris qu'à cette heure d'enthousiasme en faveur de l'aviation, c'eut été faire oeuvre antipatriotique que d'enlever à la défense Nationale un excellent aviateur pour en faire un mauvais député ...... Que Védrines aille planer s'il le veut au dessus du Palais Bourbon, mais qu'il n'y entre pas.

collection Michèle Cambe
                       
Sur l'air de la valse Brune une chanson qui fait aujourd'hui partie de la tradition carnavalesque fut créée à son intention.


E qu'es aquò que s'entend dins la bruma ?
Qu'es aquel bruch, es un aucèl sens pluma ?
Que fa tuf - tuf, que ronfla e que fuma
Monta, descend e vira coma vòl.
Le cap levat nòstre pòble frissona...
Cerca dals èlhs que pòt èsser aquel fòl...
Mès coma ven de devèrs Carcassona
Canta a plen garganhòl.

Aquò que bronzina
Es le motur de Vedrina
Qu'a chaval sus sa machina
Fila coma un rat...
Parèlh a l'esclaire
Aquí es a son afaire
Sembla que nade dins l'aire
Coma un passerat

Dins lo cèl blau e lis coma una glaça
Gaitatz amics aquel punt dins l'espaça
Que pauc a pauc grossís e se desplaça
Qu'aisidamnet escalada tant naut.
Es un utís fait de boès e de tèla,
Per le menar cal pas èsser un nigaud
Veiràs un jorn crebarà las estèlas
E nòstre solelh tant caud.
E se les vièlhs que son mòrts a la guèrra
O dins lor lèit se levavan de tèrra
Eles qu'an pas jamai sauput çò qu'èra
Que de volar serián al desespèr
Las mans sul Cap davant aquel miracle
Estabosits, un frisson dins le còr
S'amagarián en cridant es le diable
Que nos ven de l'infèrn".

samedi 3 mars 2012

hier et aujourd'hui le Jardin Pierre et Maria Sire


collection Michèle Cambe

A l'entrée du quartier de la Trivalle et de la Barbacane, nous distinguons l'ébauche de l'actuel jardin Pierre et Maria Sire. Derrière le monument dédié au couple célébre Carcassonnais, un camion du siècle précédent. Le parking ne semble pas encore exister...

 étant donné la végétation, il est difficile de faire une photo, au même endroit de ce lieu.



à droite le Jardin, à gauche le parking actuel.

vendredi 2 mars 2012

Putas de gos



                                                          MERDE alors !!!

               Ce jour là la nature offrait ses plus beaux atouts, palette de couleurs allant du vert au jaune au brun au rouge au bleu. Je me promenais solitaire le long de ce lieu que l’on appelle Païchérou, près du barrage (en occitan une païchère), j’étais ébloui, le barrage bruissait, des canards multicolores se disputaient un morceau de pain que quelques mémés du quartier apportaient régulièrement, à petits pas, avec leur petit chien attaché par une petite laisse, discrètes, en silence, en se cachant même, la peur du gendarme, car avoir un petit compagnon ébouriffé et mal coiffé est très mal vu par certains pisse-vinaigre qui ne donneraient pour rien au monde un morceau de pain aux petits oiseaux ou aux canards, qui ne donnent pas par principe. La charité même serait pour eux un vilain mot, bannie de leur cervelle et surtout de leur cœur.


                          M’étant assis sur un banc, devant ce fleuve au prénom féminin, mon esprit me ramena plus de cinquante ans en arrière, au temps où adolescents nous allions à l’Ilette nous baigner, face à l’actuelle piscine, une île de quelques dizaines de mètres carrés lui avait donné son nom. Si la nature pouvait parler elle nous dirait les premières amours, les premiers émois, la naissance d’éphémères et parfois longues histoires d’amour de débutants, apprentis de la vie et je ne pus éviter l’image radieuse de quelques visages d’adolescentes riantes de ma jeunesse. La nature parle à qui sait l’écouter, la regarder, l’observer et l’aimer. La beauté de ce paysage, pour fond, rempli d’amour  avec ses petites personnes âgées, presque irréelles et leur petit compagnon, petit caniche bâtard, me pinça le cœur.

              Je me levais, il faisait froid, je ne savais pas combien de temps j’avais passé, perdu dans mes souvenirs, mon pied écrasa quelque chose de mou, j’allais pester…, puis je me mis à rire, je frottais mon pied contre une touffe d’herbe en pensant que j’allais certainement toucher de l’argent et je repris le chemin qui longe le cimetière Saint Michel pour revenir à la vie sociale et policée.