samedi 28 avril 2012

Tour de l'âne 1998 (historique)


                   Une des premières photographie sur le tour de l'âne en notre possession est datée de 1924, voir article du 27/05/2011.
                  Le blog des Ciutadins ne possède aucune image avant cette date. Cependant nous savons  d'après les écrits concernant les us et coutumes et les recherches effectuées en Languedoc et plus particulièrement dans l'Aude que le tour de l'âne a une origine ancienne, certains parlent du Moyen Age.                           
                  Suite à la disparition tragique de 4 garçons Citadins la Cité fut en deuil en 1938, (voir  message du 30/01/2009) le souvenir de ces jeunes citadins a été célébré jusqu'à nos jours par une messe donnée à la Basilique St Nazaire et Celse le dimanche matin et par un dépot de fleurs blanches sur leur tombe.


Journal La Dépêche du Midi 25 juillet 1938



                              Pendant  la Grande Guerre, le Tour de l'âne  n'a évidemment pas eu lieu.

                            Après la  guerre tous les citadins participèrent à cette activité festive pour la fête des Saints Nazaire et Celse au mois de juillet et ce jusqu'en 1976.

                           En 1976 le tour s'essoufla, s'éreinta, nous rentrions dans une ère différente. Le village se vida progressivement et en une vingtaine d'années il fut réduit à une peau de chagrin. les petites gens locataires durent quitter leurs appartements transformés illico en boutiques, pour certains propriétaires l'agrandissement de la famille, les successions firent éclater cette société citadine, le choix du départ était inéductable et le retour impossible. Comme tout exil ce fut extrèmement douloureux et pendant 22 ans la Cité commerçante se transforma, de nouvelles têtes occupèrent le terrain et le temps mit un voile pudique sur cette dernière génération citadine, enfants de la guerre ou d'après guerre, qui, progressivement, dut quitter le cocon familial, le château, les lices, leurs terrains de jeux, leurs amis dispersés et leur vie particulière de châtelains riches de souvenirs.
Coll Jean Louis Coste


                      En 1998 le tour de l'âne reprit force et vigueur autour d'anciens jeunes sous l'impulsion de Christiane Amiel et de Jean Pierre Piniès et avec l'aide particulière de la famille Blanc, Guitou et Zabeth qui surent fédérer les expatriés citadins et deux ou trois habitants autour de ce projet qui pouvait sembler un peu fou: refaire le Tour, comme nous l'avions connu et aimé en ayant la volonté de le transmettre comme nous l'avions reçu et c'est ainsi que pendant 13 ans le premier dimanche d'octobre le tour de l'âne eut lieu sans interruption.

                    ,

Coll Antoine Español
                                        

                     En 2011 nous étions 3 pélerins sur le Chemin de Saint Jacques le 6 septembre 2011 Serge notre ami Citadin victime d'un infarctus nous quitta, cette année là, le tour de l'âne fut évidemment annulé, un ressort était cassé chez ces sexagénaires Citadins.



                     Certains se posaient la question de savoir s'il fallait continuer? l'âge! le qu'en dira-t-on! le regard des autres! le peu d'intérêt! il y a de quoi douter pour nos sexagénaires et septuagénaires
c'est vrai!

D'autres, au contraire, pensent que ne pas le faire signifierait le deuil définitif de "ce peuple citadin" qui aujourd'hui a effectivement disparu mais ils s'accrochent avec énergie à leurs souvenirs, à cette tradition, à cette mémoire qu'ils défendent bec et ongles et à tout ce qui fut un pan de leur vie et cela malgré les obstacles divers et variés qu'ils rencontrent.


                         Le tour de l'âne 2012 aura lieu le 1er dimanche d'Octobre 2012

anton.de.ciutad@gmail.com

jeudi 26 avril 2012

le temps des Copains années 70





 Coll Jl Costes
A 13 heures et après le boulot les Citadins se retrouvaient sur la murette près du Pont Levis pour papoter, fumer une cigarette ou raconter quelques blagues c'était un des passage obligé de la société citadine sous peine de passer pour un malotru ou un bécheur, c'était le club de la Rassègue bien avant l'heure où l'on te taillait un costume en moins de deux et toujours avec beaucoup de finesse rurale et d'expressions occitanes O combien savoureuses, accompagnées souvent de bruits incongrus et odorants.
Sur cette photographie de gauche à droite Jean Louis, Tutur, Yves, Dédé et Patou,






mercredi 25 avril 2012

le temps des copains citadins années 60

Coll Cécile Cousteau

début des années 60 dans les lices Robert, Cécile, Aline, Serge et Petit Pierre

mardi 24 avril 2012

Le temps des copains années 50

le temps des copains Citadins dans les années 1950 , nous reconnaissons Mesdemoiselles Matéo , M.Arino, M.Saurel

vendredi 20 avril 2012

Hier et aujourd'hui : le café Barnabé

Hier le Café Barnabé, aujourd'hui Café" le Sénéchal"


Coll. Cécile Cousteau

Georges Cousteau sur une Terrot 350 cm3 culbutée, 2 tubes devant le café Barnabé, aujourd'hui  le Bar Brasserie " Le Sénéchal" de la famille Decaux.

jeudi 19 avril 2012

Le peuple citadin, un coup de gueule ça fait du bien!!!



                 
              


      Nos grands parents, nos parents, nous mêmes citadins avons vécu des périodes de vie différentes et c'est normal. Les choses changent. Certains appellent ces changements évolution ou progression vers la modernité,  d'autres nomment tout cela regression ou gachis, avoir une cité vivante (je ne dis pas citadelle), un village avec ses règles, ses coutumes, ses traditions, méritait mieux que ce vers quoi nous allons, encore quelques mois quelques jours, la fin est toute proche.
Est ce de la nostalgie? sûrement!
Est ce de l'amertume? probablement!
Est ce de la colère? certainement pas!
Sentiment d'impuissance? oui!
Devant cette volonté de nos dirigeants, de nos décideurs, quels qu'ils soient, qui depuis fort longtemps ont voulu tirer profit, pas pour eux évidemment, mais pour l'ensemble de la communauté audoise au détriment de ce petit peuple fier, jusqu'à le faire disparaître .
 Au début du 20ème siècle, nous pouvions lire (texte joint de Jean Girou dans son livre Carcassonne, là ce sont les Espagnols qui sont mis en cause le FN existait déjà..............)


                  Déjà en 1752 ( La Cité de Carcassonne, par Jean Pierre Piniès), Mareschal, directeur des fortifications pour le Languedoc, dresse un tableau sur l'état de la Cité: "on n'aurait pas dû permettre qu'il fut établi des maisons dans leur intervalle, mais comme c'est un vieux mal on le tolère,..... et l'on y remédierait dans un besoin par une prompte démolition.."
              En 1844, David d'Angers écrit: " c'est une pauvre population bien chétive, avec des enfants étiolés et laids. Toujours comme partout, ceux ci sont méchants et canailles. Les enfants beaux sont meilleurs. C'est une règle généralement vraie.
             En 1886, Léon Malo "Cet amas de maçonneries délabrées et puantes, enchassées dans cette ceinture magnifique, ressemble à une ordure qu'on aurait, par mégarde, enfermée dans un coffre d'or rehaussé de pierreries".
             Par la suite d'autres coupables de cet état de fait furent trouvés. Non seulement les petites gens, les tisserands, les espagnols, les ouvriers, principaux responsables, vinrent s'ajouter nos amis les gitanes que nous retrouvions aux mêmes endroits et qu'une chanson populaire associe aux quartiers populaires de la ville 'Aquela Trivala'  "où" Il n'y a que des gitanes et des barraquets (surnom que l'on donnait aux Espagnols).


                       De tout temps on a fait la chasse aux petites gens, aux sans grade, aux besogneux, à ceux qui dérangent, qui sont différents, qui sortent du cadre étroit de vie que l'on voudrait leur imposer. Il ne faudrait  pas oublier que grâce à ces gens là, la Cité n'a été que partiellement détruite par ceux la même qui ont construit des bâtiments dans la nouvelle ville, avec des matériaux bon marché, avec les pierres toutes proches, à portée de mains. Que resterait-il de nos murailles si ces pauvres petites gens que l'on rendaient responsables de l'état de délabrement n'avaient pas investi ces lieux? N'ont ils pas, sans être de mauvaise foi, retardé la démolition systématiquement entreprise?

          Bien plus tard, début des années 60 arrivèrent à la Cité des jeunes chevelus grattant guitare qui s'installèrent comme tisserands d'abord, par la suite ils créerent des lieux de rencontres où gens de théatre et musiciens itinérants se retrouvaient, les idées fusaient, des spectacles de rues étaient proposés mais pas acceptés, le Festival d'Avignon avait ses émules, ils voulaient favoriser entre autre la venue de petits artisans, certains jouèrent le jeu. Un maître verrier s'installa dans la rue du Plô, grâce à l'initiative privée de Néné Pech mais peu suivie. L'idée de nos responsables était de faire "propre" incolore, inodore et sans saveur et de chasser hors du temple tous ces chevelus, fumants, chantants et dérangeants. Le tournant était pris, la Cité ne deviendrait jamais un lieu vivant et convivial avec de petits artisans occupant des échoppes. A la place s'installèrent de nombreuses boutiques de souvenirs et autres restaurants profitant d'un manque de volonté et d'une vision quelque peu limitée et étriquée. Aujourd'hui nous avons devant nous un site de commerces sans habitants, les seuls qui sont restés de cette époque vivante sont encore commerçants. Il ne manquerait plus que la nuit venue, des vigiles fassent des rondes pour protéger les magasins aux stores baissés !!!.comme les supermarchés de la Ville.



 






lundi 16 avril 2012

Hier et Aujourd'hui " la maison de la famille Costes"






Collection Jean Louis Costes

Hier un mur de pierre Aujourd'hui des magasins



dimanche 15 avril 2012

Ecolos sans le savoir



Coll Cécile Cousteau
                                            J'enfonce des portes ouvertes en disant cela, mais il est vrai qu'à la sortie de la guerre dans la première moitié du 20ème siècle, nous étions plus proches de la nature que nous ne le sommes aujourd'hui, nos terrains de jeux c'était la campagne toute proche. La Trivalle et la Barbacane étaient le cordon qui nous reliait à la Ville. Ville où nous descendions pour aller au Collège au Lycée ou pour les apprentis au boulot. Mais la plupart du temps, nos jeux , nos balades, nos activités avaient un rapport avec la nature, activités qui aujourd'hui nous feraient passer pour des demeurés. Nous allions à la chasse avec une fronde à Pech Mary ou  à la pêche avec un bout de fil. Les filles allaient cueillir des fleurs au printemps, les garçons chapardaient des fruits ou faisaient la cueillette de baies du début de l'été à l'automne. Pour les journées très chaudes, point de piscine: les berges de l'Aude ou du Lauquet étaient nos  paradis estivaux. Pour les garçons c'était l'époque de David Crockett, de Kit Carson, des cow-boys et des Indiens, point de kalachnikovs ou de mitraillettes, encore moins de jeux électroniques. la "guerre" entre  gamins de la Cité et de la Barbacane était autre chose, désir de domination d'un clan sur un autre, atavisme citadin mais une passion commune "le Rugebi". La vie était simple, les aînés s'occupaient et surveillaient les plus petits et les jours de congés se passaient paisiblement dans l'imaginaire d'enfants sous le soleil du midi.

Coll Cécile Cousteau


C'était l'été des jeunes années, Jean Paul jouait le rôle de chevalier servant, auprès de ces jeunes filles.





samedi 14 avril 2012

TAGS 1




                 Dans le blog "los Ciutadins", j'avais écrit le 13 avril quelques lignes sur ces tags dessinés sur les mûrs des maisons  ou des établissements publics de notre ville de Carcassonne. Ces tags, ces graffitis qui ne sont pas toujours d'une beauté esthétique discutable montrent le manque de respect de leur auteur envers les biens privés ou public. Ces dégradations ont un coût et les réparations ne sont pas indemnisées. L'attitude de ce groupe demandant un espace public, comme un ou plusieurs supports amovibles et visibles me semble être une bonne chose. Je suis heureux de lire dans la presse locale (Journal l'Indépendant du 19 avril 2012) l'article ci dessous,



vendredi 13 avril 2012

TAGS

                        Le vieux quartier des Capucins avait échappé à ces graffitis ou tags qui "ornent " les murs de la Ville en général. Depuis quelques mois nous voyons fleurir ci et là des phrases, des mots de noms, des surnoms de quelques uns qui seraient plus ou moins marginalisés dans notre société. Certains pensent que l'intérêt artistique est indéniable, ainsi des blogs existent pour démontrer la beauté de ces graffitis.
Je dois avouer que certains sont touchants, ce tag de la croix occitane, faite par un petit fils à la mémoire de son grand père né en 1927 et décédé en 2010, montre tout l'amour d'un enfant pour son
"Papy"


          D'autres au contraire n'expriment rien du tout et sont faits uniquement pour détériorer et salir.




certains voudraient exprimer des états d'âmes ou des pensées profondes (?)


ou bien des certitudes



ou un mode de vie


 Dans tous les cas ces graffitis ne devraient être tolérés que dans des zones bien délimitées et ne devraient pas porter atteinte au bien des petites gens. C'est une simple question des respect.






jeudi 12 avril 2012

hier et aujourd'hui la Porte Narbonnaise




le pont levis et la porte Narbonnaise
Hier et aujourd'hui 


mercredi 11 avril 2012

Le Tour de l'âne une origine ? l'Asouade




Dans un courrier de Geneanet: " l'actualité généalogique de la semaine" nous pouvons lire:


Sur un registre du 16ème siècle, nous dit un , à St Forgeux (69) dont le nom du curé n'est pas identifié , AD, Coll Communale - Baptèmes 1543-1552- 200GG1 se trouve une mention insolite

" En Lanne 1579 a este montré une chevaulchée de lanne a St Fourgeul laquelle fust mennee le dimanche de careme trant le vieux et fust faicte la dite chevaulchée pour ce que une femme avoit bastu son mary lesquels se nomment assavoir lhomme Benoist fils a Anthoine Tavernier ,tisserant et femme Anthoinette fille ( partie déchirée) ethin Charpentier"

ce texte évoque sans aucun doute une vieille tradition populaire, le dimanche de carême entrant c.a.d  le dimanche qui précéde le mardi gras, une chevauchée de l'âne



ou asouade qui invitait la population à se moquer d'une personne sortie de la norme, ici un mari battu par sa femme.



le Charivari

"Tous les ans nous fêtons cet évênement
Tous les ans Paris est en chambardement
Les manans sont rois, les rois sont clowns et rient
Dans Paris c'est Grand Charivari "

le Bossu de Notre Dame


 Et La fête des Fous du Moyen Âge autant de traditions qui ont beaucoup de points en commun qui sont probablement a l' origine de notre tour de l'âne citadin.




mardi 10 avril 2012

Lundi de Pâques des Ciutadins



Comme chaque année les Ciutadins font leur omelette Pascale dans la cour de l'ancienne école des garçons de la Cité. Cette tradition chrétienne a toujours existé dans nos murs et bien qu'elle ait perdu une partie de son sens elle conserve malgré tout la joie de se retrouver simplement, d'être ensemble autour d'une bonne table. Tout le monde met la main à la pâte.



                                                       

samedi 7 avril 2012

le Lundi de Pâques une tradition


Pour le lundi de Pâques il était coutume de faire avec ses amis une omelette dans la campagne toute proche. De nos jours cette tradition perdure et "los Ciutadins" célèbrent comme il se doit cette journée  de Pâques avec des omelettes savoureuses agrémentées d'asperges sauvages, d'oignons et de pommes de terre. 


Coll Michèle Cambe

Jeunes citadins dans les années 30/40 faisant la traditionnelle omelette Pascale dans la campagne Antoine Espanol béret sur la tête debout,  M. Gaillagot béret sur la tête assis avec une gourde. Les personnes qui reconnaîtraient des jeunes gens de cette photographie seraient aimables de le signaler par mail à anton.de.ciutat@gmail.com
Merci de votre participation il en est de même pour l'ensemble des photos du blog " los Ciutadins"

jeudi 5 avril 2012

L'Hôtel de la Cité,


                                      L'hôtel Cadenat fut créé en 1909 sur l'emplacement du palais épiscopal par J.Cadenat et M.Jordy, Cet hôtel bien situé et assez modeste même pour l'époque ne comptait que 6 chambres. le 12 décembre 1911 à l'initiative de M.Jordy et J.Cadenat fut créée " la Société de la Cité" avec
 pour Président : M. Léon Suberville, Chevalier de la Légion d'honneur, Juge au tribunal de Commerce, conseiller du Commerce extérieur,
Secrétaire : M.Jacques Armand Palau, Docteur en Droit
membres : MM. Paul Lambigot, Jean Cadenat, Michel Jordy.
 Coll Jl Coste

L'hôtel restauré par l'architecte Vassas et aménagé par la Société de la Cité, ne comportait que la partie centrale actuelle  et 14 chambres en 1913 il fut agrandi de 12 chambres sur un étage vers la basilique St Nazaire, en 1927, de 22 chambres supplémentaires.
Dans l'excellent livre de Bernard Vaissière " l'Hôtel de la Cité" avec une Histoire de la Cité et un guide des environs, nous pouvons lire , concernant Michel Jordy:
Michel Jordy avait deux passiosn, l'archéologie et l'histoire très intimement mêlées et la photographie. Il connaissait tous les auteurs de la Cité, avait lu tous les Textes. Pendant l'occupation, il resta avec son fils à l'hôtel de la Cité. Tous les Ciutadins ouvraient leurs caves ou leur maisons à "Monsieur Jordy" qui était si familier et si simple.




Coll Antoine Español

mercredi 4 avril 2012

Neige sur Carcassonne Hiver 1981




                            Le 4 et 6 novembre 1980 fut atteint un record de précocité pour les chutes de neige à Carcassonne quelques mois plus tard le 12 janvier 1981 55 centimètres de neige ont paralysé la ville et sa région. L'épisode neigeux de 1981 est un des plus important des dernières décennies sur les régions méditerranéennes avec 55 cm de neige collante à Carcassonne jusqu'en bord de mer et de 40 cm au Canet  dans PO



Coll:Jl Coste
Coll: Jl Coste






mardi 3 avril 2012

Ecole garçons Cité génération 48/49







Collection Alain Beteille

Sur cette photographie beaucoup de garçons de la Barbacane et de la Cité de la génération d'élèves nés en 48/49 avec Siman, Faro, Combettes, Raynier, Arino, Vidal, Courrière, Beteille....et d'autres dont j'ai oublié le nom et qui m'excuseront .
à la fin du message dans commentaires vous pouvez ajouter d'autres noms et les placer merci!