vendredi 29 juin 2012

Les latrines


Sur cette vieille carte postale offerte par le journal la Dépêche du Midi  nous voyons devant l'hôpital des charrettes attendant probablement de passer à la pesée et des latrines mot aujourd'hui disparu du langage courant pour celui de Toilettes ou autres WC et dans le langage populaire celui de chiottes.
Les latrines nous dit Wikipédia sont un endroit aménagé de telle sorte qu'un être humain puisse s'y soulager de ses déjections corporelles à l'évidence, dans l'exemple présent, pas de toutes ses déjections solides. Ces latrines avaient un autre avantage, elles servaient de support pour les affiches des diverses manifestations de la ville ou du département. Surmontées d'un petit dôme les plaques d'ardoise étaient dissimulées derrière une tôle circulaire qui ne cachait pas la totalité du corps, la présence d'une personne était donc visible de l'extérieur ce qui évitait des rencontres non voulues.


Dans notre vieille Cité
 Sous le restaurant


















Les WC Publics
 face au théatre, pour y accéder les marches des escaliers sont assez raides, côté gauche  reservé aux hommes, côté droit aux femmes comme l'indique le panneau. Ce n'est pas une descente aux enfers quoique ?? En fin de journée l'odeur d'amoniaque vous prend à la gorge et pour conserver le style médiéval ces wc peu accueillants se trouvent en sous sol dans l'obscurité, faut vraiment être dérangé pressé et en bonne santé pour tenir deux minutes en apnée dans ces lieux appelés lieux d'aisance.

 Au pré haut, les WC hommes et femmes sont aussi difficiles d'accés toujours dans les profondeurs de la terre. En sachant que le nombre de touristes ayant la tourista augmente avec la chaleur, nous comprenons la difficulté que peuvent avoir les personnes saines de s'y arrêter un court instant.
Pourquoi ne pas revenir aux anciennes latrines?




jeudi 28 juin 2012

Chanoine Pierre Gasc

Chanoine Pierre Gasc né en 1835 décédé le 27 août 1909


Curé Doyen de la Basilique Saint Nazaire.



samedi 23 juin 2012

un Nom une Famille

             Nombre de personnalités ont habité la Cité et participé aux associations de notre Village. Il y a une personne qui était à l'écoute de ses habitants et qui rendait toujours dans la discrétion de nombreux services. Jean Beteille qui résidait rue Cros Mayrevieille, le béret toujours visé sur la tête, était un de ces hommes.

Membre des Amis de l'Orgue de la Cité, participant au Comité et disctrict de Pétanque, notre sport national, il faisait également parti de la Chorale Coeur de Chant à la Basilique Saint Nazaire, à gauche sur cette photo,  à droite nous reconnaissons bien évidemment Henri Potard et son épouse Mme Bahon, Mme Durand .......

 Chorale Coeur de Chant  (1955 à Font Romeu)


Artiste, il dessina une rosace pour la Basilique comme le montre cette photographie.


                    Pour les jeunes de la Cité il apportait son concours à la réalisation du feu d'artifice  qui était assez important et beau par la quantité et la qualité des bombes utilisées. Ce feu d'artifice donnait un cachet supplémentaire à la fête annuelle de notre village. Un tel feu (très professionnel) ne pouvait être tiré qu'avec des autorisations municipales. C'étaient donc les artificiers du 3ème régiment d'infanterie de marine qui, à la demande du Commandant Beteille, venaient sécuriser chaque année l'installation de toutes ces bombes et autres feux avec la présence des pompiers, feu qui illuminait et enchantait tous les citadins, carcassonnais et touristes, pendant de nombreuses minutes devant le Pont Levis.
La fête de la Cité était reconnue être la plus belle et la plus fréquentée des fêtes dites de quartier.
Je remercie, son fils un homme bien connu des Carcassonnais Jeannot Beteille et ses petits enfants en particulier Alain Beteille qui m'ont donné toutes ces photographie présentes sur ce blog à la mémoire de leur père et grand père. Nombre de Citadins reconnaîtront les personnes autour de Mr Béteille.

Pour ma part, mon père étant décédé en 1959 suite à la guerre d'Indochine, ce fut cet Homme que nous appelions respectueusement le Commandant Beteille qui aida ma famille à la constitution de dossiers militaires, dossiers dont ma jeune mère, quand on connait l'administration Française, n'aurait jamais pu constituer, ou du moins avec beaucoup de difficultés, ce qui me permit d'être reconnu par la Nation Française.

Anton de ciutad

A la lecture de cet article, Jean Louis Bergnes nous a apporté quelques précisions concernant le Commandant Béteille et nous dit tout le respect qu'il avait pour cet homme de qualité :

"En 1962, le Commandant Béteille est devenu le Président en titre de "l'association des amis de l'orgue de la basilique St Nazaire" avec dépôt des statuts en préfecture (j'ai les originaux en archive). C'était lui qui dirigeait le chœur (pas le cœur) de chant de st Nazaire que j'accompagnais à l’harmonium depuis Noël 62 alors qu'Eugène Pech était à l'orgue et faisait les réponses au chœur de chant en accompagnant l'assemblée : je conserve un grand souvenir de ce cher commandant que j'admirais et aimais beaucoup et c'était réciproque. Avec mon grand-père ils avaient beaucoup de points communs : il se prénommaient Jean tous les deux, étaient nés la même année (1888) et avaient beaucoup de connivences même si mon grand père avait conservé le respect du grade. Quand je répétais entre midi et deux, église fermée, le commandant venait peindre la rosace les jours de soleil et parlait souvent de la difficulté du choix des couleurs avec le grand-père.
Sur une des photos, on reconnaît M. Daubercie et Michel, tout jeune. M. Daubercie était musicien, clarinettiste, et jouait à l'harmonie municipale ; au chœur de chant, c'était lui qui battait la mesure."

lundi 11 juin 2012

histoire d'un village 7ème



Depuis les années 70 je m'efforce de montrer l'évolution du village citadin. Au fil du temps il a progressivement perdu sa population laissant la place aux Commerces, les seuls dinosaures restant se comptent sur les doigts d'une main.
Les différents textes écrits dans ce blog, notamment sous le titre histoire d'un village, montrent cette lente et inexorable disparition souhaitée.

Voici un article paru dans l'Indépendant du 10 juin 2012.

 Le titre Grand Site enfin........ moi qui n'habite plus la Cité où se trouvent mes racines, ma jeunesse, je l'avoue humblement m'effraie.



lundi 4 juin 2012

le petit Agenda 2012


 J'ai trouvé ce petit agenda pratique, utile et bien sympathique et  voulu en faire profiter les lecteurs du blog Los ciutadins.