dimanche 31 mars 2013

article La Dépêche 3 mars 2013




Dès le début Juin des travaux sont entrepris pour créer une enceinte fermée dans laquelle se déroule le spectacle des chevaliers durant l'été.


Sur le journal la Dépêche du midi du 3 mars 2013, nous lisons que les plots avaient pour vocation de créer un cheminement piétonnier, là encore je ne comprends pas et je peux vous assurer que ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part mais quand c'est trop c'est trop!
Le chemin des ourtets qui longe le cimetière a-t-il un intérêt pour les touristes ou les visiteurs?
Non aucun, je pense. Par contre là où je ne comprends plus c'est que les lices à partir de la Tour Saint Nazaire et de la barbacane à la tour du Grand Brulas sont, pour des raisons de spectacles d'été, coupées et inaccessibles aux promeneurs qui doivent rebrousser chemin pour atteindre la porte d'Aude. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit; le spectacle de chevalerie est un beau spectacle mais ne pourrait on pas l'installer de l'autre côté des lices, dans les lices extérieures ainsi une voie piétonne à l'intérieur des lices permettrait une promenade beaucoup plus agréable et achevée. Ne vaudrait-il pas mieux laisser circuler librement les gens dans les lices plutôt que de créer une voie piétonne derrière un cimetière sans aucun intérêt??? Où est la logique?
Parfois on se demande si les décisions prises le sont par des personnes responsables connaissant la Cité ou par des personnes qui, de leurs bureaux, prennent des directives sans connaissance des lieux allant à l'encontre des citoyens qui fréquentent et aiment leur Cité.

Photo Anton de Ciutad

Article la Dépêche du midi du 3 mars 2013
chemin des ourtets

 Ils avaient prévenu et sont passés à l'action hier en tout début d'après-midi. En une poignée de minutes, solidement équipés les Jeunes Agriculteurs ont descellé les 60 poteaux métalliques qui avaient placé sur le chemin des Ourtets, une voie qui permet de relier notamment la place du Prado, au pied de la Cité, à l'entrée du parking des lices.

Ces plots, installés par les services techniques de la ville, dans le cadre du réaménagement du grand parvis de la porte Narbonnaise, avaient pour vocation de créer un cheminement piétonnier. Selon Michel Molhérat, adjoint au maire en charge de la circulation et du stationnement, la réalisation de cette voie empiétant très largement sur la chaussée actuelle «suivait les prescriptions de l'Architecte des bâtiments de France et de Monum». Sauf que le chemin des Ourtets qui est désormais à sens unique n'accueille pas que des véhicules légers. En effet, cette voie dessert trois caves viticoles particulières. Et Jean-François Rémy, président départemental des JA d'expliquer : «Des semi-remorques viennent régulièrement livrer de la marchandise. Et au moins deux fois par an, une unité d'embouteillage mobile se rend dans les exploitations. Or avec ces plots, les camions ne peuvent plus manœuvrer». Et d'ajouter : «On nous a présenté un nouveau sens de circulation pour les camions, mais en omettant de nous dire qu'il y aurait des plots», déplore le patron des JA.

Ni une ni deux, les JA ont donc choisi la méthode forte et ont retiré les plots avant de les livrer séance tenante aux services techniques de la ville.

samedi 30 mars 2013

article de l'Indépendant le 30/03/2013





Deux voies à l'Intérieur des lices!!!!! une voie unique à l'extérieur!!!! Cherchez l'erreur!!! Comique?
même pas! Triste? certainement. Faut il donner de la voix?
Anton.


Les Jeunes Agriculteurs passent en force




le 30 mars à 6h00 par F. A.
Venus avec tracteurs et camions, les Jeunes Agriculteurs ont mené une opération coup de poing. PHOTO/© D.R
Les Jeunes Agriculteurs ont exprimé leur ras-le-bol, hier, suite aux problèmes de circulation sur le chemin des Anglais, qui passe aux abords du monument.Venus avec tracteurs, camion et manches retroussées, les Jeunes Agriculteurs (JA) ont mené une opération coup-de-poing, hier après-midi, chemin des Anglais, sur le pourtour de la Cité de Carcassonne, au niveau du cimetière. A une trentaine, ils ont écarté ou emporté le matériel de balisage du chantier en cours, et retiré les bornes métalliques qui venaient d'être installées. Motif de leur colère : l'impossibilité, pour les viticulteurs qui exploitent des parcelles près du monument, de circuler avec leurs engins et de se faire livrer, à cause du rétrécissement de la voie. "Cela fait trois mois que nous essayons de débloquer la situation avec la mairie. Les aménagements en cours sur le chemin des Anglais empêchent la desserte par les livreurs de trois exploitants en cave particulière", expliquait Jean-François Rémy, président des JA de l'Aude. Faute d'obtenir gain de cause, le syndicat a donc décidé de passer force, hier. Les manifestants sont ensuite allés déposer le matériel enlevé devant l'entrée des services techniques de la Ville, avenue Henri-Gout.
"Un semi-remorque de 20 m de long s'est retrouvé bloqué"
Une façon d'exprimer leur ras-le-bol quant à ces difficultés quotidiennes. "Dernièrement, un camion qui livrait des bouteilles a dû décrocher sa remorque pour pouvoir passer. Une autre fois, c'est un semi-remorque d'embouteillage de 20 mètres de long qui s'est retrouvé bloqué", pestent les agriculteurs riverains. L'un d'eux renchérit : "J'habite en face du cimetière. Pour aller travailler, ma femme doit aller tourner jusqu'au rond-point des Aigles de la Cité ! Quand je pense que ma taxe sur le foncier non bâti a pris 300 % d'augmentation !". Pour eux, l'aménagement du chemin des Anglais, voulu par les Bâtiments de France, a été mené "sans consultation". Aujourd'hui, les Jeunes Agriculteurs demandent l'organisation d'une table ronde entre élus, exploitants et représentants du syndicat. "Car, même si cela ne concerne que trois exploitants, nous sommes solidaires".

La Barbacane du Château





Collection particulière de ZGB
Avant-hier


Hier
Les Chrétiens ont pris (cf Cros-Mayrevieille) chez les arabes des expressions telles que "barbacane" qui signifierait: 'chemin' vers portes et matacane qui voudrait dire 'ouverture bout du chemin'.


Collection Kinou

La Barbacane a une forme de demi-lune percée de meurtrières, avec un chemin de ronde.
L'ancienne communication avec la grosse tour de la Barbacane aujourd'hui n'existe plus. Sur cette carte postale nous voyons deux pans de murs de part et d'autre de l'entrée du château.
 Actuellement un pont bâti est jeté au dessus des fossés.


Aujourd'hui Barbacane du Château Vicomtal et drapeau tricolore.

(les meurtrières visibles sur la précédente photographie ont disparu ....)

Cette Barbacane du château a été bâtie au XIIIème siècle avec une tour centrale percée d'une avant porte et d'un système défensif de herse. L'étage est ouvert pour éviter que d'éventuels assaillants puissent se défendre une fois rendus maîtres de ce premier obstacle. 

vendredi 29 mars 2013

Tour de l'âne année 65







Une foule compacte suivait le marié chevauchant l' âne , la fanfare derrière, dans cette fin de parcours, disparaît dans le flot des personnes, nous reconnaissons Christian Buisan au premier plan avec derrière lui Patouret souriant et dirigeant l'animal peu docile.


jeudi 28 mars 2013

Les mots et les expressions de chez nous 6







AGANTER
Ô couillon, il s’est fait aganter par l’arbitre ! C’est ce qu’on a entendu du côté du Vieux-Port après le « coup de boule » de Zizou. Se faire aganter s’est se faire prendre en faute. Quand les minots (enfants) se font aganter par le grand-père, la rouste (une fessée ou une remontrance) n’est pas loin.
C’est aussi le cas du tricheur qui se fait aganter par le professeur, comme l’élève qui copie. Aïe !

Connaissez-vous l'"agantaire" et sa fourrière à chiens (petite remorque grillagée pour enfermer le chien attrapé au lasso, remorque liée à un vélo) qui "agante" les chiens qui errent dans la rue?
Mais il y a aussi de moments où ce verbe entraîne des cris de joie, comme à la pétanque quand le tireur a aganté la boule qui tétait le cochonnet, surtout si cela donne la mène à l’équipe ! Le vainqueur pourra peut-être aganter une « galine » (une fille), mais pas pour se nourrir.





 BELEOU !


« Béléou » demain il fera beau !
Après la pluie vient le beau temps…Peut-être, mais rien n’est moins sûr. « Béléou », j’irai faire un tournoi de bridge ce lundi, mais, ce n’est pas sûr !
« Béléou » comme on dit quand il tombe des hallebardes.
 Il fera vent du Nord demain ? «  Béléou  beé », peut-être bien que demain il fera beau, ce "marinas" va s'arêter, veut-on croire en insistant sur le « bien » pour se persuader que tout finira par s’arranger.

Mais le doute est là, bien présent, car pour l’instant c’est « méchante limonade », (mauvaise limonade).On traverse une mauvaise période, voire une « passade » comme on dit sur les hauteurs de la Margeride où l’Occitan est encore parlé quotidiennement.

Restons optimistes, faut pas avoir le « béuel » pour rien, il faut cesser de se faire du mauvais sang.

mercredi 27 mars 2013

Paroles...Promesses...Paroles...





Adieu en totei,
Après nos aver negats de bònei paraulas, declaracions e promessas, lo Govèrn, coma va sabètz, s’es renegat tot de lòng de la setmana passada… (abandon de la ratificacion de la Carta e Lèi d’orientacion de l’escòla vuejada de tot contengut favorable ai lengas regionalas).
Lo sabiam d’experiéncia que faliá esperar leis actes ! E leis actes leis avèm vists ! E son pietadós e van de regression en regression !
Alora Occitans bolegam !

1 – TRE ARA

Lo tèxte de lèi pòt encara sortir dau Senat, enriquesit d’amendaments (e n’avèm prepausats !)… basta que lo Ministre de l’Educacion lo vogue ! Sabèm pas encara quand serà debatut.
Adonc, ara, lo mai urgent es de metre la pression sus lei senators, de li mostrar nòstra colèra…
Fa mestier que dins cada relarg lei sòcis, lei seccions, cercles e autreis associacions li digan, dins un comunicat ò una letra a son biais, sa colèra d’èstre tractat ansin…
E au mens que li mande nòstre darrier comunicat !
Fau mostrar que la demanda sociala existe…
Fau que dins lei jorns que vènon, lo ministre, lei senators (e autreis elegits), la premsa sigan pertocats per un fum de corriers…
que demandan se siam ben au Pais dei Drechs de l’Òme… que demandan onte son la libertat, l’egalitat e la fraternitat quand se refusa a un locutor lo drech de parlar sa lenga, de la transmetre a seis enfants… que demandan que sigan tengudas lei promessas electoralas e concretizadas lei declaracions posterioras!

2 – A VENIR

Se fau apreparar a l’accion tre que sauprem coma evoluirà la situacion ambé lo Senat e la naveta parlamentària…
Dissabte 22, au darrier CA de l’IEO se siam pausat la question de quineis accions vesedoiras poiriam entraïnar per se faire entendre, que necessitèsson pauc de temps d’alestiment e gaire d’investiments financiers e contunham de l’i perpensar :
Avèm dins l’idèia de causas que se pòscan faire :
- sigue espontanèas « flash mob », dins de luòcs mediatics ò mediatizables
- cèrcles dau silenci, « sittings », tanben dins de luòcs mediatics (ex. Capitòli)
- sigue en cascada : cadenas umanas totei lo meteis jorn dins tota Occitània ò au contrari desplaçadas per que se ne’n parle mai de temps,
- campanha de cartas postalas mandadas au president Hollanda (NB : que i a ges de besonh d’afranquir la letra quand se li escrich…) amb un títol simple « Promesse 56 : non tenue ! » e quauqueis linhas
- comunicacions sus lei malhums electronics, aus elegits, a la premsa (com ja dich)
Que leis accions sigan portadas soletas per l’IEO ò dins lo quadre de la Coordinacion Per la lenga occitana ò d’Anem Òc, es lo moment de se bolegar per obtenir lo maximum dau Governament.

3 – INTERLENGAS

Siam, d’autra part, tanben a chifrar ambé leis autrei lengas de Franças sus d’una ò mai d’una accion comuna.
Se tenèm au fiu per la seguida !
Mai nos fa mestier de vòstre avejaire, e esitetz pas de nos comunicar d’autreis idèias e proposicions
Fau d’accions a repeticions e sus tot lo territòri !
Coralament
p/o Ana-Maria Poggio
Vice-presidenta de l'IEO





Tour de la Peyre Photographie 1901




Photo Anton de Ciutad

La Tour de la Peyre et son évolution depuis le début de sa restauration.


Collection particulière de ZGB.


collection ZGB




Collection T.Bucciol


A remarquer à droite de la carte postale," los lençols" qui sèchent au soleil.


Photo Anton de Ciutad





lundi 25 mars 2013

vue sur le Château la porte d'Aude




Photographie Anton de Ciutad


Bnf


Photographie Anton de ciutad du gite "sous les courtines"



dimanche 24 mars 2013

La tour du Grand Burlas (suite)




              La Vicomtesse Adelaïde était célèbre au Moyen Age  sous le nom de Comtesse des Burlats, fille du Comte de Toulouse et de Constance (soeur du Roi Louis VII), mariée à Roger Trencavel et délaissée par son mari, elle créa une Cour d'Amour fréquentée par les troubadours Arnaud de Mareuil, Miraval, Peyre Vidal qui composèrent pour elle les plus beaux poèmes d'Amour en langue Occitane. Cette cour d'Amour recevait notamment le Roi d'Aragon. La Comtesse aux "yeux de violette" aurait elle donné son nom à cette tour comme le suggère Cros Mayrevieille ou bien le nom vient-il de Jean de Burlas, Sénéchal de Carcassonne en 1287?
Ce Jean de Burlas était le Grand Maître des Arbaletriers, Grand Officier de la Couronne, Sénéchal de Guyenne, il exerça cet office en 1284, 1287 et 1303.



Au pied de la Tour du Grand Burlas un souterrain fut découvert, il traversait le glacis de la Cité (en jargon militaire le glacis est un terrain découvert aménagé en pente douce, son rôle était de n'offrir aucun abri aux éventuels agresseurs) et allait rejoindre la rivière traversant la  route de Saint hilaire au point où le sentier et le ruisseau  descendaient des hauteurs de l'ancien Faubourg St Michel. (Cimetière de la Cité).


Je vous montrais, dans le précédent message, la vue du toit de la Tour du Grand Burlas, côté intérieur des lices, je pensais naïvement que seule cette partie de la toiture était en mauvais état.
 Hélas côté extérieur le toit n'est pas en meilleur état comme le montre la photographie ci-dessous.



samedi 23 mars 2013

La tour du Grand Burlas





Face à la Tour Midrapadre, une tour nommée Grand Burlas 




Recouverte en partie par le lierre qui progressivement s'étale, s'étale ...jusqu'à ce que............... les responsables
réalisent enfin que nos propos, preuves à l'appui, n'ont qu'un but: les faire réagir. Je crois savoir que les sommes très importantes récoltées après les vendanges de la saison touristique sont expédiées via Paris et sont redistribuées avec parcimonie sur d'autres monuments. Autrement dit Notre Cité est une pompe à fric qui alimente le national et en particulier les monuments de la capitale. 
"Toi Paris tu m'as pris dans tes bras!!!"  Tu m'étonnes!!! pour " t'escaner " oui !!! 
Il me semble qu'il serait plus judicieux d'utiliser en priorité cette manne financière pour une restauration indispensable à Notre Cité provinciale. Une preuve de plus, le toit de la tour du Grand Brulas dont quelques ardoises se sont détachées laisse l'eau s'infiltrer... progressivement le bois pourrit... Et, ce qui devrait arriver arrivera probablement après d'autres saisons pluvieuses. Surnommée la tour verte par mon petit fils, elle devrait reprendre ses couleurs après une pulvérisation de Rondup ou tout autre produit, pour supprimer les feuilles. Un autre problème subsistera, les crampons du lierre vigoureux laisseront des traces de leur passage.





Dernière nouvelle importante et surréaliste, "les commerçants de la Cité contre la fête du Pays Carcassonnais" titre un quotidien régional.
 "Les commerçants ont dit leur opposition à la fête du Week-end de Pâques".
Question:  Est-ce contre la fête de pâques elle même? ou contre des dépenses liées à nos impôts? Peut-être pensent ils que les sommes d'argent utilisées pour une fête, fut elle Chrétienne, serait mieux employée pour une aide à la restauration ???



vendredi 22 mars 2013

La Tour du Plô et l'aqueduc











Tour du Plô et Tour Balthazar

De la Tour du Plô en direction de Pech Mary, Joseph Poux aurait trouvé "des traces encore visibles"



d'un aqueduc Romain. Je suis parti à la recherche de ces traces.

 Sur les murailles entre la Tour du Plô et la Tour Balthazar J'ai trouvé cet assemblage de pierres qui correspondrait à un canal  dont le centre a été comblé par des pierres différentes maçonnées.



Est-ce l'aqueduc dont parle Joseph Poux ?? 



L'hypothèse émise est fort possible. Le Plô étant le point le plus haut de la Cité, c'est précisément à cet endroit que fut construit à l'époque moderne un château d'eau.
Que les romains aient pensé à alimenter en eau Carcassonne par un aqueduc est  quelque chose qui me paraît tout à fait vraisemblable.
 Je demande donc à tous les érudits et historiens de bien vouloir nous faire partager leur avis sur la réalité des écrits de Joseph Poux. Un grand merci!



http://www.facebook.com/anton.deciutad

mardi 19 mars 2013

La côte de la porte d'Aude


Il y a des jours comme ça où tout va mal, lundi j'ai pris mon bâton de pèlerin, mon appareil photographique et je suis allé, comme je le fais souvent, faire une balade citadine, humer l'air de la Cité, tant qu'elle n'est pas envahie par la foule des visiteurs. C'est le temps des travaux, c'est le temps des préparatifs. Arrivé par ce quartier dit de la Barbacane aux pieds de ma Dame, une lueur violente frappa ma rétine...




La cité étalait sans aucun retenue, sa beauté, sa force, sa puissance. La Cité faisait la belle, elle se dorait la pilule au soleil printanier et se donnait sans vergogne au regards des passants...
Mais à la vue du mur longeant la côte de galets ayant subi l'outrage du temps, des passages de tracteurs, de petit train, de quatre-quatre et autres engins motorisés, le plaisir éprouvé se transforma en écoeurement et dégoût. Côté ombre, côté obscur elle présentait un état de décomposition et de vieillissement non maîtrisé, la murette montrait des signes évident de fatigue...


La côte rafistolée avec des bouts de chandelles ou plutôt avec du mortier montrait des plaques de ciment célant des galets dans les ornières des roues destructrices. Je suis prêt à parier qu'un maquillage grossier, si réparation il y a, sera proposé en attendant que ... 

 Arrivé à cet endroit ce fut la surprise un pan de mur était tombé sur une construction en ruine heureusement...

La fin de la promenade fut aussi décevante, l'eau s'écoulait toujours de la Porte d'Aude malgré la présence des ouvriers quelques jours auparavant (voir le message du 15 mars sur ce blog) et d'autres ouvriers, place du Petit Puits, continuaient méthodiquement leur démolition... Lorsque je vous dis qu'il y  a URGENCE ce n'est pas pour me faire mousser. Comme des nombreux amis Citadins ou pas qui ne cessent de hurler leur indignation devant cet état qui chaque jour s’aggrave, nous ne comprenons pas que le problème ne soit pas pris au bras le corps, immédiatement sans délai... Qu'attendons nous? Un ministre? Les Monuments me dira-t-on n'ont pas de gros sous donc... la Cité est condamnée!!! mais dites le bon sang!!! Il y a des priorités b.....!!! avec une  bonne volonté et un peu de courage on devrait y arriver. J'ai vu à la télé (je la regarde parfois) que des entrepreneurs, des ouvriers pour sauver des personnes de la déchéance, étaient capables en une semaine de faire et de décorer une habitation pour la famille en détresse et tout ça bénévolement. Ne devrions nous pas faire une demande dans ce sens pour restaurer cette côte, cet escalier et quelques autres réparations à faire par des professionnels? Chiche !!!

Jeunesse Citadine Génération 1920.1923

 
 


Nous reconnaissons sur cette photographie vieille de plus de 60 ans, les copains Citadins d'alors ( Roger, Antoine, Patou, Louisou) Citadins qui ont vécu cette Cité, ce village aujourd'hui disparu après une lente et longue agonie.

Mon cousin Christian m'a donné les noms de plusieurs personnes en partant de la gauche vers la droite Mimi Sourou François Roos la jeune fille (?) Roger Andrieu la main droite sur la hanche, Patouret (Jeannot Fournié)la jeune fille (?) Laurent Bergé
Premier rang de gauche à droite  Etienne Aribaud, Emile Durand, Jeannot Roos, Louisou ( Louis Español) tenant (?)
 
 
 

lundi 18 mars 2013

Vue sur les Pyrénées










Les mots et expressions de chez nous 5





Être franc comme un âne qui recule
C’est évidemment par antiphrase qu’une telle comparaison doit être employée.
Cette expression qualifie ainsi quelqu’un qu’on veut faire avancer, mais qui se bloque, par tempérament ou par caractère, comme l’âne. On dit, qu’il ou elle n’est pas plus franc que cet animal qui, sous des dehors humbles et soumis, que l’on peut plaindre, n’en fait qu’à sa tête. Par cet entêtement, il montre ainsi son caractère pour le moins rétif !
Ne dit-on  « Il est têtu comme un âne ! » Et on peut également signaler cette variante lozérienne  « Franc comme une planche pourrie ».






ALENCADE
Terme familier du pêcheur languedocien, l’alencade (de l’occitan « arencada ») est la grosse sardine salée. C’est le hareng salé, hareng saur, que l’on retrouve chez les poissonniers présentés dans des caques rondes  en rangs très serrés.
 Par extension, on parlera d’expressions peu flatteuses.
« Es magre( maigre) coma una alencada » (ou arencada), qualifie les personnes maigres que l’on peut décrire aussi par antiphrase ce qui est très prisé en occitan. « Es gros coma un arencada ! » ; «  quiché (serré) come des alencades », c’est ce qui arrive quand il y a trop de monde dans le métro ou le bus parisien !
Base du repas frugal sur la côte, petit déjeuner très prisé des vendangeurs, " l’arencada » est différente de l’ « anchôia », l’anchois, (prononcer antchoillo). Elle nous donne ce beau proverbe : « Val mai una arencada sul pan, qu’un pijon que vôla » (il vaut mieux un hareng sur son pain qu’un pigeon qui vole !)