mardi 15 juillet 2014

mercredi 9 juillet 2014

Aqueduc


Dans un précédent article concernant l'eau venant de la montagne du Pech nous avions observé des Mountjoias avec des galeries bâties à plus de cinq mètres de profondeur dans la direction de la Cité.
Ces constructions devant probablement dater du 17ème ou 18ème siècle sur l'emplacement de plus anciennes constructions ayant pour fonction l'alimentation en eau de la Cité .




Ce qui nous intéresse sur la  photographie de Verguet (1863) c'est le mamelon qui donne d'un côté sur le chemin (en haut à droite de la photo) dont nous avons parlé hier et de l'autre côté, côté Porte Narbonnaise, du cimetière et de la route de Montlegun.



 Là encore on trouve:
-  des ruisseaux qui suivent la pente naturelle direction la porte Narbonnaise,
-  des puits
et des sources aujourd'hui délaissées. 
Une ligne droite imaginaire relierait les Mountjoias décrites auparavant à l'actuel Château d'eau côté Montlegun et la Porte Narbonnaise, en passant par le terrain de l'Hôtel de la famille Pautard.



Curieusement près de la piscine de l'hôtel, un mur ancien est conservé en l'état. Certains passionnés par la Cité ont même pensé qu'il pourrait s'agir de l'aqueduc recherché.
Ce qui nous amène à la deuxième hypothèse corroborée par les écrits de Cros Mayrevieille
"dans un champ voisin de la Porte Narbonnaise on a trouvé une partie d'aqueduc formé de pierres d'un mètre de largeur percé de part en part pour donner passage à l'eau".


Avec Guitou, grand chasseur devant l'éternel, fin limier, nous avons découvert dans des fourrets une nouvelle Mountjoia (orthographe approximative) voir les photographies ci-dessous.
Pourquoi Mountjoia?
Mont joie était le cri de guerre des Capétiens... (à écarter)
Mont Joie a désigné une colline, un tas de pierres et bien qu'il ne s'agisse pas d'un tas de pierres cela se rapproche mais l'explication n'est pas satisfaisante.
Si une personne férue de ce genre d'édifice venait à lire ce petit article sans prétention, nous le remercions d'avance de bien vouloir nous en donner une explication..





Entièrement recouverte de lierre, dans des arbustes, cette construction de pierres devrait peut être comme les précédentes abriter un puits avec des galeries.
Des témoins les ayant parcourues il y a quelques années nous en ont donné la description.





dimanche 6 juillet 2014

Aqueduc


 Avec mon ami Guitou nous nous sommes toujours intéressés à La Cité et en particulier  à son alimentation en eau.
 Sans être des scientifiques ou des chercheurs patentés, de façon empirique, avec du bon sens et des observations quotidiennes nous essayons de comprendre et apporter des réponses à des problèmes peut être déjà résolus mais dont nous ne connaissons pas l'existence. 
 
Je reviens toujours à ce texte de 1752 (voir textes ci-dessous):






"l'eau qu'on amenait du pied de la montagne du Pech par une conduite de 500 toises de longueur"  environ 900 mètres.

De la montagne de Pech Mary, située à plus ou moins cette distance, nous avons constaté que plusieurs ruisseaux descendaient vers la Cité, longeant des vignes, côté gauche du chemin et qu'ils étaient délimités, construits? de grosses pierres...



... pour arriver dans la propriété de M.Vidal,  l'eau ressurgit à la Fount Grande.



Elle passe sous la route et sous cette bâtisse pour former le ruisseau qui descend à travers les jardins des hourtets et rejoindre l'Aude.


Par contre, côté droit de ce même chemin menant de Pech Mary à la Cité, nous trouvons un mur de pierres de plusieurs centaines de mètres de longueur parfois en très bon état.



Nous savons qu'un aqueduc n'est pas forcément un ouvrage de plusieurs dizaines de mètres de hauteur  (voir l'aqueduc dit de Pitot route de Limoux)
et qu'il peut éventuellement ressembler à la photographie suivante.







Curieusement ce mur arrive en face de la tour de la Vade en mauvais état.
Alors ce mur, long de plusieurs centaines de mètres, est-il seulement un mur de soutènement pour retenir la terre?
Ne pouvait-il pas avoir deux fonctions?














samedi 5 juillet 2014

Des silos


Tout autour de la Cité, nous avons des trésors cachés que nous découvrons par hasard au grès des rencontres.
Ces découvertes, bien souvent accidentelles, pourraient être mises en valeur, mais voilà, pour des raisons qui m'échappent, elles sont très souvent recouvertes, cachées à la vue des visiteurs, des Carcassonnais, une logique qui me surprend et qui m'étonne...

Circulez il n'y a rien à voir. 

Je pourrais citer de nombreux exemples:

- Aux pieds de la Porte Narbonnaise un effondrement avait mis à jour une cave. Remplie de sable, engazonnée, disparue. La salle de 10 mètres dans les lices oubliée!
- Au niveau de la Tour de la Vade les précipitations et le mauvais temps avaient entraîné l'effondrement du sol, un souterrain fut découvert mais recouvert très rapidement.
- Sous le jardin de St Sernin des injections de ciment ont détruit à jamais la salle ornée de mosaïques.
- Quant aux souterrains connus par les anciens habitants de la Cité aucun n'a été mis en valeur, celui de la Place Marcou par exemple... Patrimoine et commerce ne font jamais bon ménage, sinon ça se saurait.
- Lors des travaux pour installer un câble électrique au théâtre, des morceaux de murailles apparurent dans les lices, recouvertes à la fin des travaux.

Vous pouvez voir les photographies de deux exemples dans ce même blog "Los Ciutadins", des Citadins qui confirmeront mes dires.



Par contre des privés mettent en valeur leurs découvertes lors de terrassements ou constructions et les conservent précieusement.
Ainsi notre ami Olivier Pautard a, dans l'Hôtel de la fratrie, fait un écrin pour deux silos d'argile.
D'après les dires, ces silos dateraient du Moyen Age.
Voir photographies.



Guitou nous montre comment le grain était versé par le haut et conservé dans ces outres d'argile.
Ces silos devaient être certainement fermés hermétiquement  par des bouchons d'argile et ouverts suivant les besoins.


Un grand merci à Olivier de nous avoir ouvert ses portes, montré et mis en valeur ces silos.





vendredi 4 juillet 2014

jeudi 3 juillet 2014

Le château d'eau


Aujourd'hui

                                                
Tour de l'âne de 1951

Le Château d'eau place du Petit Puits 


 Ma Grand Mère , mes tantes, mes cousins, cousines devant la maison familiale , derrière l'on voit le château d'eau, des visiteurs sur les remparts avant la tour du Plô.

mercredi 2 juillet 2014

vue de Carcassonne


Dans les Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne j'ai remarqué ce dessin et cette lithographie , qui j'espère intéresseront les lecteurs du blog Los Ciutadins.

 dessin colorié représentant Carcassonne, Cité et Ville Basse, en 1820

mardi 1 juillet 2014

Le Petit Train



Le tour de la Cité à bord du petit train

Au départ de la Porte Narbonnaise, devant le Pont-levis, vous effectuerez le Tour Historique complet de La Cité de Carcassonne en Petit Train. 
Avec 52 tours et près de 3 km de fortifications, la Cité de Carcassonne, Patrimoine Mondial de l'Humanité, est la plus grande forteresse d'Europe. Vous découvrirez l'ensemble du système défensif de la Cité de Carcassonne : ses tours toutes différentes, ses échauguettes, poternes, bretèches, mâchicoulis... Les commentaires donneront un aspect instructif à cette visite inoubliable. 
Horaires :

Ouverture du 1er Mai au 30 Septembre, sauf 1er Dimanche de Septembre

Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.



Tarifs : 

Enfants (3 à 11 ans)

Ado (12 à 17 ans) : 
Jeunes adultes (18 à 25 ans) : 
Adultes (26 ans et +) : 

Critères

  • Ouvert le dimanche
  • Anglais
  • Allemand
  • Espagnol
  • Néerlandais
  • Italien
  • A deux
  • En famille

Contact

Téléphone : 04 68 24 45 70 
Fax : 04 68 24 47 33 
Portable : 06 08 43 88 06

Adresse

  • Petit Train de la Cité de Carcassonne
  • La Cité,
  • 11000 Carcassonne, FRANCE


Le petit train de la Cité promène ses touristes enchantés autour de la Cité et d'une partie des fossés. Une façon bien agréable de visiter, d'avoir une vue commentée et O combien  intéressante.


Avant d'arriver à la gare, un monsieur, le garde barrière, doit ôter les 4 piquets avant de pénétrer dans cet espace sacré le Préau où nul véhicule à l'exception du petit train ne doit circuler.



Le train passé, tout doit être remis en place rapidement et avec précision, dévissés le matin revissés le soir, alors qu'une petite barrière de bois bien sympathique comme pour passage à niveau pourrait se lever au passage du train. avec une manivelle comme à l'époque pour le plus grand plaisir de nos enfants sans oublier le fameux sifflet et son pois chiche du garde barrière.



Ci-dessous la gare routière.