mardi 31 mars 2015

Travaux printaniers




 Des petits hommes oranges font une coupe de printemps à l’herbe grasse du début de saison.

L'exercice est périlleux mais le résultat en vaut la peine. Il est très agréable de voir ce talus à l'herbe rase, pour les photographes amateurs, professionnels, retraités, actifs, valides et invalides.
Ce point de vue est le plus photographié de toute la Cité et nombre de personnes s'émerveillent du château au sommet du talus sur sa pente abrupte.


Là c'est différent, les travaux effectués semblent être du gros œuvre. Une tranchée est ouverte avec un tracto-pelle le long du chemin.
 Cherche-t-ils le trésor de wisigoths?


Il semblerait que ce sont des travaux pour l'éclairage qui soient effectués.





lundi 30 mars 2015

Tour Romaine par Jacques Blanco

J'ai trouvé cet article de notre ami Jacques Blanco sur face de bouc intéressant clair et net et tout naturellement je l'ai reproduit sur le blog Los ciutadins.


A la pointe Sud ouest de la Cité , entre la tour du grand Burlas ( et non Brulas comme c'est écrit sur certains ouvrages !!! ) , peut être les deux noms sont bons? et la tour Mipadre , " un modol de calhaus " autrement dit un tas de cailloux
Une tour Gallo Romaine du III et IV siècle effondrée, qui fut abandonnée au XIII siècle avec la construction plus en avant de la deuxième enceinte et le RECUL à cet endroit de l'enceinte du Vème siècle .
Mr Antoine Labarre m'avait parlé de ses recherches dans les années 1970 .
J'ai confronté ses données ,avec les publications de Jean-Pierre Panouillé et de Jean-Pierre Cros Mayrevieille , en y apportant mes déductions . C'est peut être des grosses " conneries " que j'écris , oui mais ! à défaut d'autres choses !!!!!










vendredi 27 mars 2015

Jeux d'hier




Un vieux pneu de bicyclette suffisait pour nous amuser.


Pour faire un cerceau
une jante de vélo auquel nous enlevions tous les rayons, un bout de fil de fer recourbé et une course effrénée dans les ruelles de la Cité, autrefois cimentées, un bruit infernal, la joie, le bonheur de gamins qui ne connaissaient ni tablette ni portable.

 dessins  Claude Dupuy.

Plus grands 3 ou 4 roulements à billes, un bout de ficelle et une planche faisaient un chariot.
Il fallait être un peu bricoleur pour que les roulements soient correctement fixés et que la direction soit efficace.
La solution la plus simple était 4 roulements, avec 3, la technique était plus complexe et plus élaborée
mais le résultat était toujours le même, grisés par la vitesse, nous dévalions avec un bruit d'enfer les rues pentues pour les remonter aussitôt.
Il n'était pas rare de terminer la journée avec quelques écorchures. Un peu d'eau et un mouchoir noué autour du genou et nous étions soignés et guéris.
Lorsque j'en parle à mes petits enfants, ils me regardent les yeux écarquillés comme si je venais d'une autre planète.

mardi 24 mars 2015

Les égouts de l'évêché



Le président de notre sympathique club Isidore, Alain Teisseire s'est documenté sur le ruisseau qui traverse sa propriété et m'a transmis les photographies à l'appui du travail de ses recherches.
 Il se réfère aux écrits de Viollet le Duc, de Besse, Histoire des Comtes de Carcassonne et de P.Foncin dans le Guide historique et descriptif de la Cité de Carcassonne.


"En août 1280 le Roi Philippe le Hardi permit à l'évêque Isar de pratiquer 4 ouvertures dans la courtine adossée à l'évêché, après avoir pris l'avis du sénéchal et sous la condition expresse que ces fenêtres seraient murées en temps de guerre sauf à pouvoir les rouvrir la guerre terminée. Le Roi s'obligeait à faire à ses dépens les égouts pour les écoulements des eaux de l'évêché."



Le nom de la tour du Petit Canissou ou Petit Canilou est peut être emprunté à un petit ruisseau canellus qui coulait de la Cité au dehors en cet endroit.
Les traces de ce ruisseau servant probablement d'égout sont encore visibles près de là.



Si on se penche au dehors par quelques créneaux on aperçoit au pied de cette courtine un chemin assez large et les traces d'un mur de soutènement.
 

"C'était probablement comme une 3ème enceinte en avant des deux autres défendues par un parapet à hauteur d'homme ou par une simple palissade. Cet ouvrage avancé protégeait l'ouverture d'un grand égout bati par Philippe le Hardi pour l'écoulement des eaux de l'évêché un étroit ravin les conduisait à travers le bourg Graveillant ou de la Barbacane jusqu'à l'Aude."



Ces égouts construits en 1280 ont résisté à l'épreuve du temps tant ils sont solides.  Ils ont donné leur nom aux Tours de l'enceinte, du Petit Canissou ou du Grand Canissou.

 Dessin Viollet le Duc.


samedi 21 mars 2015

L'INDÉBANDANT: Carcassonne: la guerre des terrasses embrase la pl...


 J'ai trouvé cet article amusant, merci Kiki!!!



L'INDÉBANDANT: Carcassonne: la guerre des terrasses embrase la pl...: Des affrontements sans merci pour quelques mètres carrés de terrasse Avec l’arrivée des beaux jours et l’afflux des touristes, la guer...

mercredi 18 mars 2015

Hier et aujourd'hui les lices







Photographies Archives Nationales



Avant Hier fin du XIXème  début du XXème siècle



 Avant Hier + -  1910

Collection Guitou
Hier années 1920

Hier années 1950




Photographie Anton
Hier année 2013

Photographies Anton



Aujourd'hui 2014

2015



samedi 14 mars 2015

Jeanne la Noire



Photo Alain Pignon


La famille Fornier fut la propriétaire de la Manufacture Royale de la Trivalle pendant près d'un siècle de 1714 à 1812. Les ouvriers de cette manufacture habitaient pratiquement tous dans les vieilles maisons de la Cité et des faubourgs de la Trivalle et de la Barbacane.
En 1789, suite à une retentissante faillite, le dernier des Fornier  prend la fuite en laissant près d'un millier d'ouvriers sur le carreau, affaiblis et sans ressources.
Des convois de blé provenant des riches plaines lauragaises  utilisaient le canal du midi pour rejoindre le Bas Languedoc. Ils furent plusieurs fois pillés en 1773.74.89 et 1790.

Archives Nationales

Les habitants de la Cité se trouvaient en premier ligne de la révolte, des émeutes et des pillages.
Les menaces devenaient de plus en plus virulentes et les émeutiers échappaient à la répression en se réfugiant dans la Cité et en fermant les portes si bien que le Directoire demanda au Roi et à l'Assemblée Nationale la démolition des murs de la Cité le 27/09/1790.
Pour calmer le jeu, les pouvoirs publics furent obligés à des distribution de blé à bas prix mais en 1792 devant la forte augmentation du prix du pain, les populations villageoises, des faubourgs Carcassonnais et de la Montagne Noire, bloquèrent le Port du canal du Midi de Carcassonne, au niveau du Pont Rouge. Le ton monta entre les autorités et les manifestants, le procureur Verdier tergiversa et la foule armée et impatiente s'enflamma,  pilla des maisons, vida les péniches de leur contenu.
Pendant l'émeute, Le procureur Verdier fut assassiné.

Gravure tirée de la revue Mosaïque du Midi 1840.

Jeanne Establet, dite Jeanne la Negro à cause probablement de la couleur de sa peau, de son teint mat et basané, était la coupable idéale. Elle fut accusée d'avoir pris la tête du soulèvement populaire qui bloqua le canal, mis à sac la ville et provoqua la mort du procureur-syndic Verdier.
Reconnue coupable par le jury elle fut condamnée à mort avec ses deux gardes du corps, Jean Chanard, journalier et François Boyer dit Paillasse, jardinier.
Ils furent exécutés par décapitation sur la place des Halles au mois de décembre 1792.


L’exécuteur des hautes œuvres , habitait une maison située dans une tour ronde élevée au dessus de l'angle du rempart et bastion au levant de la ville basse de Carcassonne (bastion de la Figuière) à l'angle des boulevards Omer- Sarraut et de la Préfecture. Le bourreau touchait 25 livres par mois et chargé de balayer la place royale, il recevait une petite redevance des marchands qui s'y établissaient pour le marché.

Conclusion :
Pendant la révolution Française le Département de l'Aude n'a pas été, semble-t-il des plus virulents.
Cette émeute fut probablement la seule d'une telle intensité et d'une telle violence.
Elle secoua toute la ville et la population Citadine la plus touchée par la crise et par la misère en fut probablement le fer de lance.
Quelques décennies plus tard la démolition systématique des maisons vieilles de plusieurs siècles, pour des raisons d’esthétisme, laisse un petit goût amer et un doute subsiste.
Il ne faut pas oublier que le nom des rues baptisées rue Diderot ou rue Garribaldi furent débaptisées.












mercredi 11 mars 2015

mardi 10 mars 2015

Petite Soirée Crèpes





Une petite soirée crêpes entre amis citadins ça fait du bien. Pendant quelques heures tous les soucis sont évacués, la bonne humeur et la bonne entente règnent parmi nous.


Nous sortons de la sphère habituelle, sans fard, sans maquillage, la soirée se déroule trop vite, un moment privilégié d'amitiés vieilles de plus de 50 et même 60 ans!


La vieille garde citadine est toujours là présente.






 Le temps passe inexorablement, quelques copains nous ont laissés tomber pour rejoindre le royaume des citadins qui a, j'en suis sûr, une place particulière dans le ciel...



mardi 3 mars 2015

Parkings




Les parkings et le stationnement dans Carcassonne semblent être, toujours et encore, un problème insoluble pour nos responsables élus ou pas qui se succèdent.
Aucune solution n'est apportée à cet épineux problème.



 Exemple de stationnement rue du 24 février 1848
 
 Il en est de même pour pour notre poule aux oeufs d'or, la Cité tout comme notre Bastide.
La situation est aussi déplorable dans l'un et l'autre cas et entraîne (à ce que l'on dit mais est-ce vrai ?) des discussions, des  réunions en n'en plus finir sans jamais demander aux premiers intéressés leur avis.
De compromis en arrangements d'autorisations, en passe-droits, nous en arrivons à ne plus savoir si c'est du laxisme ou la crainte d'appliquer des règles justes qui pourraient déranger certains intérêts.

A la Cité par exemple, existent des parkings privés, l'un réservé aux employés, le plus vaste, l'autre aux résidents avec autorisations spéciales ou privilégiés (?), bien garni lui aussi.
Ces parkings dégradent la beauté du site et la circulation intempestive détériore les lieux comme nous le signalons depuis des années sans être vraiment entendus.


Il est vrai qu'une partie des lices a été aménagée, ce que nous avons à l'époque salué sans être totalement satisfaits, toutes les personnes sincères peuvent reconnaître aujourd'hui que ce tronçon de lices a une autre "gueule".





Ce qui est surprenant ce sont les parkings à 50 mètres de là qui sont peu ou pas occupés.
                                                        Une question toute simple:
Pourquoi ne pas réserver des emplacements sécurisés pour les résidents ou propriétaires et autoriser les employés à stationner avec un abonnement comme au centre ville?



Ce niveau est le plus occupé cependant il y a encore de la place et les autres niveaux sont pratiquement vides.