mercredi 30 septembre 2015

La peinture au Château Vicomtal

Article paru ce jour dans la Dépêche du Midi



Samedi, 100 bénévoles vont repeindre les menuiseries du château comtal aux couleurs d'antan avec leur peinture à l'ocre d'époque, naturelle, non toxique et très résistante. Ou comment joindre l'utile au patrimoine.
C'est une opération unique et spectaculaire qui va se dérouler ce samedi 3 octobre à la Cité de Carcassonne : 100 bénévoles venus de toute la France vont repeindre les menuiseries (portes, volets, fenêtres) du château comtal et ses remparts. Au total, 500kg de peinture à l'ocre seront appliqués en une seule journée! Carcassonne deviendra ainsi la 23e commune de France à accueillir une opération «couleurs locales», pour redonner à la Cité ses couleurs d'antan. Les menuiseries du monument profiteront aussi des vertus protectrices de cette peinture naturelle et non toxique, comme à Dijon à l'automne dernier où une journée avait été dédiée à la «mise en peinture» de trois monuments prestigieux de la ville. L'ocre possède en effet de nombreuses qualités, dont celles de rendre les bois imputrescibles et de résister aux ultra-violets.
Sous la forme d'un grand chantier collectif dans une ambiance festive, cette opération est le fruit d'un partenariat signé en avril dernier par le Centre des monuments nationaux (CMN) et l'association Terres et Couleurs. Initié en 2014 au château de Bussy-Rabutin (Bourgogne), ce dernier a permis de valoriser des matériaux et des savoir-faire traditionnels précieux pour l'entretien et la restauration du patrimoine architectural.
«Cela correspond bien à nos missions, à la fois au travail d'entretien quotidien et au sens patrimonial avec l'utilisation de techniques et d'éléments anciens», note l'administratrice de la Cité, Jacqueline Maillé, qui se réjouit de ce «bel élan de dynamisme» : «100 personnes en même temps pour travailler à l'entretien du château, une tâche difficile, fatigante et récurrente, ce n'est pas tout le temps!»
Au château comtal, l'architecte des Bâtiments de France et le conservateur régional des Monuments historiques ont effectué un inventaire des traces d'ocre sur les bois, et les pigments naturels ont été préparés.
«Nous sommes parvenus à retrouver la teinte d'origine très probable des menuiseries. Et l'avantage des ocres, c'est qu'ils offrent naturellement une dizaine d'années de protection. Ce n'est pas un hasard si on les utilisait à l'époque», explique l'administratrice. Deux couches de peinture vont être appliquées, une le matin et l'autre l'après-midi, par les bénévoles de Terres et Couleurs aidés de la population, répartis en équipages de dix. Selon Jacqueline Maillé, le résultat sera spectaculaire : «Il y aura un avant et un après, il y avait déjà des peintures au château mais là, ce sera beaucoup plus coloré!».
Opérations «couleurs locales», samedi 3 octobre de 9h à 19h à la Cité médiévale. Contact : 04 68 11 70 70.

Le chiffre : 10

tonnes> De peinture. âgés de 18 à 78 ans et repérables à leurs T-shirts blancs, les bénévoles de Terres et Couleurs appliqueront à Carcassonne la dixième tonne de peinture en 20 ans d'existence de l'association.

Je suis allé voir la couleur "locale" photographie ci-jointe


lundi 7 septembre 2015

Retour aux sources


Après plusieurs semaines d'absence, je me suis rendu, impatient, dans ces lieux magiques dans lesquels j'ai passé toute mon enfance et toute mon adolescence.
Je m'attendais à ressentir un certain plaisir dans ces endroits où avec les copains nous avons joué, discuté, rigolé et le mot n'est pas trop fort, aimé.
J'espérais trouver un peu de ce passé durant lequel nous étions jeunes, gloutons et vivant avec une soif immense et un plaisir incommensurable.
J'espérais, disais-je, j'espérais......et quelle ne fut pas déception!!! j'ai eu la bonne idée de grimper la côte de la cité depuis l'église Saint Gimer.



J'ai emprunté la voie le long des remparts servant de passage au petit train. Je n'avais pas chaussé de bottes et j'ai dû, il est vrai, j'avais le choix, traverser une véritable mare avec mes sandales ou faire un demi tour. Je franchis sur la pointe des pieds cette partie, qui fut un temps rafistolée avec des drains ridicules et des plaques de fonte consolidant le chemin.



J'eus la chance de passer avant que le petit train arrive.... ... les pieds crottés je continuais ma route
et constatais que la porte fermant depuis deux mois l’accès au lice était ouverte.


Traversant cette partie sale des lices pour arriver à la tour Saint Nazaire j'eus un sentiment étrange d'abandon et de gâchis.


Cette partie des lices sale, jonchée d’excréments et de paille est cependant utilisée par des touristes courageux.
Poursuivant ma route j'eus la bonne idée de passer par la rue Trencavel  une nouvelle et jolie enseigne  bleu blanc rouge "Police Municipale" orne un mur de l'ancienne école des garçons.


Sous le préau de l'école les poubelles attirent le regard .


En fin de compte je montais à la Cité heureux de la retrouver après deux mois d'absence et je repartais triste de voir le manque d'attention, le manque de propreté d'un lieu qui s'enorgueillit de recevoir plusieurs millions de visiteurs. Quant aux statues de bronze qui forment le mot tolérance et qui reposaient sur un lit de gravier blanc, elles n'ont pas bougé de place par contre le gravier blanc jonche toute la place, ce qui dénote un certain laisser faire, laisser aller  comme il en est de même pour un tas d'autres choses, sans cesse le bricolage prédomine, du vite fait, mal fait.