samedi 31 octobre 2015

Rénovation d'aujourd'hui



Certains vont trouver que  j’exagère dans mes critiques sur la manière dont sont effectués certains travaux d'entretien, de rénovation ou de certaines installations. Je sais, la critique est facile mais vu les énormités qui sont parfois créées, les laisser passer sans rien dire, par je "m'enfoutisme" ou crainte de déplaire sont à mes yeux stupides.



Ainsi lorsque nous voyons une partie de murette récemment restaurée "se casser la gueule" à côté de murailles qui ont traversé les siècles cela laisse songeur!
Il est sûr que ce n'est pas le vent d'autan violent ces jours ci qui en la cause.





mardi 27 octobre 2015

la rue Cros-Mayrevieille années 1960



                              Axe principal, la rue Cros Mayrevieille fut la première rue de la Cité, elle est la ligne directe du Pont Levis au Château Vicomtal. L'autre entrée, la Porte d'Aude, plus difficile d'accès, semble être de nos jours, reconsidérée. Des aménagements, de nouveaux parkings ont vu le jour dans le quartier de la Barbacane. Cette voie désengorgerait la rue Cros-Mayrevieille impraticable pendant la saison touristique.
Une page est tournée la Cité des Ciutadins, Notre Cité, Ma Cité est bien morte. Cela a été difficile à admettre par les uns et les autres. Mais c'est une réalité, autre chose a vu le jour, cet autre chose est O combien différent d'un village, le commerce l'a dévoré en totalité. Progressivement  ce lieu vivant, de village calme et paisible la majeure partie de l'année, est devenu le centre d'un commerce actif huit ou neuf mois par an qui porte préjudice au commerce de la Bastide Saint Louis. Nous constatons tous les jours ce phénomène que j’appellerais effet balancier. Le Moyen-Age côtoie le plastique la tour Eiffel, les bonbons, les boutiques de vêtements, de produits cosmétiques et autre savonnettes, de sellerie, de linges de table, serviettes et torchons, de bijoux, de jouets et j'en passe des meilleures, c'est ainsi que la Cité est devenue centre commercial,sans âme, coquille vide du 21ème siècle avec des murailles et des tours qui conservent cependant leur majesté

La rue Cros- Mayrevieille dans les années soixante était la plus importante et la plus commerciale mais elle possédait malgré tout quelques habitations sans vitrine ni commerce, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

 

La porte Narbonnaise franchie nous trouvons à droite un passage qui était dans les années 60 fermé par un portail de bois, les jardins des particuliers avaient pour limite les remparts (voir l'article "hier et aujourd'hui la porte Narbonnaise" sur ce même blog)
    remarque: nous avons devant les yeux, sur cette photographie le type même de bricolage à la Carcassonnaise des câbles électriques ou téléphoniques du plus bel effet qui en toute discrétion, forment des guirlandes, ornant des marches. Certains vont juger ces propos déplacés mais les exemples sont trop nombreux, aussi grossiers les uns que les autres, pour ne pas être dénoncés.


Suit le magasin de la famille Pech avant hier boulangerie pâtisserie hier restaurant Blanche de Castille tenu par René Pech le fils aujourd'hui Salon de thé dirigé par la fille Marie Jeanne Pech-Barnabé.




Après le magasin Blanche de Castille, la maison de la famille Beteille, est devenue aujourd'hui " l'Eperon Médiéval"


toujours à droite, le magasin de souvenirs " Saint Louis" de la famille Salvetat a changé de propriétaire.



La maison avant la rue du Grand Puits était habitée dans les années 60 par notre cordonnier Ulcero que nous appelions Zapatero. Aujourd'hui un magasin vente de crèpes, de paninis, de boissons " La Cité Gourmande".

La Porte Narbonnaise franchie à gauche nous trouvons comme hier la maison de la famille Bahon et son magasin de souvenirs et de cartes postales avec encore aujourd'hui Jaja Bahon et son fils Philippe. Les enfants de Dédée Bahon-Pautard, Brigitte, Olivier et Thierry ont créé l'hôtel du Pont Levis à l'emplacement de l'ancienne laiterie et du restaurant créé par leur père Henri.



et une deuxième maison dont une partie est consacrée au musée de la torture, musée situé dans le quartier du Grand Puits, l'autre partie est un magasin de vêtements. Cette bâtisse appartenait à Mme Saunière aujourd'hui propriété de René Sourrou.



Nous avons parcouru la première partie de la rue Cros-Mayrevieille de la Porte Narbonnaise à la rue du Grand Puits et de la petite rue Saint Sernin qui rejoint la place Marcou.








samedi 17 octobre 2015

François Milhet


L'ancienne maison de la famille Milhet.
Mademoiselle Milhet était professeur de piano et recevait ses élèves dans cette maison familiale.
Personnellement je ne l'ai jamais vue dans les rues citadines, elle vivait apparemment cloîtrée dans cette vaste demeure.


sur wikipédia j'ai trouvé cet article:
"François Milhet est né le 9 avril 1881 à Carcassonne décédé le 16 octobre 1949, est un homme politique français.

Instituteur, ancien combattant de la Première guerre mondiale au cours de laquelle il perdit le bras gauche, François Milhet était le président de l'Association des Mutilés de l'Aude. Conseiller municipal de Carcassonne,, il est élu député de la première circonscription de l'Aude le 16 novembre 1919 sous l'étiquette Fédération Union Économique Agricole Démocratique et Sociale de l'Aude. Il est réélu le 11 mai 1924 sous l'étiquette radical socialiste. À la chambre des députés il se fera connaître comme un défenseur ferme de la Société des Nations de la laïcité de l'État et de l'école et comme un adversaire acharné des communistes. Il décide de ne pas se représenter en 1928" 

vendredi 16 octobre 2015

la rue du Plô

suite: habitations des années 60-70 dans la rue du Plô

Après la maison de la famille Arino Joseph, côté gauche de la rue, aujourd'hui un grand portail de parking appartenant à la famille Pujol. Hier une porte donnait dans le jardin des religieuses du Nid Joyeux.


En face, en descendant, côté droit de la rue, le portail du garage de la famille Andrieu. Roger était le poissonnier de la Cité. Ce portail est toujours le même depuis plus de 50 ans. Il n'est pas du tout entretenu depuis son acquisition par les Monuments Historiques.




Après le garage, la maison, fermée depuis de nombreuses années, les monuments historiques ont arrêté les travaux après de soit disant découvertes archéologiques.

Suivait, l'atelier du peintre en bâtiments Marius Tautel, aujourd'hui une boutique "Art et Design" bijoux


En face, côté gauche en descendant la rue vers la place Marcou, la maison de la famille Lluch-Sala
(Henriette, Denise, Thérèse, Louis Jo Robert et petit Pierre) acquise par la famille Gasc. Aujourd'hui Lolo gère la boutique "Jules et Laule"


 Suit la maison N°23 dans laquelle vivait plusieurs familles, la famille Arino Jean et leurs enfants André, Robert, Christiane, Josette, Jean Paul et Guitou, au rez de chaussée.  et la famille Bastouil, maison devenue le restaurant "le Plô 23"


avec une petite cour derrière cette grille au fond de laquelle était élevé un cochon.


En face le garage de la famille Boulu, devant une minuscule cour. Aujourd'hui le "Café Pol"





Après le virage se trouvait une entrée de garage, entrepôt de M.Destrubet Mécanique et electricité suivie d'une cour au fond de laquelle se trouvait la famille Firmin  (Memin, Lisette, Gasoil, Nin)
et côté rue, la famille Pueyo (Titi,Eugène, Raymond), aujourd'hui un restaurant.




Des crèpes sont proposées dans la maison de la famille Pueyo


Le Restaurant " La Table d'Alaïs" maison hier occupée par la famille Fournier (Patouret)


Toujours côté droit suit "belle Lurette" proposant divers produits: savons, cosmétiques, lait d’ânesse, tee-shirts c'était autrefois le garage de la famille Millet


et enfin la maison de Mlle Millet fille d'un notable Carcassonnais qui a donné pendant de nombreuses années des cours de Piano aux gosses de la Cité et de la ville, aujourd'hui un restaurant "Les Terrasses de la Cité"
Revenons au côté gauche, après "le Plô 23"  le  lavoir public est devenu un magasin qui précède l'ancienne école des filles occupée aujourd'hui par les élèves de la Calandreta. 


Toujours sur le côté gauche suivent " la Galerie Gérard Sioen", hier entrepôt de l'entreprise de maçonnerie Stocchetti et Barrabès.


 Aujourd'hui un Artisan Confiseur a remplacé la maison de la famille Morillo René.


"La Cité des Senteurs" était l'ancien garage de Gaston Garrabé.








lundi 5 octobre 2015

la rue du Plô



Nous allons essayer de remonter le temps et nous imaginer les ruelles de la Cité telles qu'elles étaient dans les années 60.
Les portes, les fenêtres, les portails sont devenus dans la plupart des cas des vitrines.
 Nous commencerons par la rue du Plô, à partir du jardin face à la Basilique Saint Nazaire jusqu'à la Place Marcou.
Hier cette rue ne possédait aucun commerce, mis à part le garage de la maison de notre poissonnier Roger Andrieu. Aujourd'hui cette bâtisse appartient aux Monuments Historiques et se trouve en l'état depuis  les années 60. Il ne reste qu'une seule maison d'habitation dans cette rue la plus longue de la Cité qui est la maison de la famille Arino.



A côté des Toilettes Publiques un magasin Le Marco Polo 


suit Le Panier Gourmand "Epicerie fine"


"L'échoppe" qui précède " La Petite Boutique " ancien garage de Popo et Marie Jeanne.


Face à ces 4 boutiques un grand portail de bois.


Derrière cette balustrade de chantier, de mauvais goût,  peinte en vert, qui pouvait sembler être installée de façon provisoire est toujours là et bien là depuis de trop nombreuses années et défigure ce début de rue. Elle fut  mise en place après la destruction d'un grand mur derrière lequel se trouvait la laverie de l'hôtel de la Cité devenue un espace faisant parti du Bar à Vin, lieu connu et apprécié au delà des frontières citadines.
Dans cette portion de rue, depuis les Toilettes Publiques à la rue Trencavel, on ne trouvait que des garages.


Par bonheur a été conservé ce magnifique porche au portail de fer forgé donnant sur les terrasses du Bar à vin.

En face: la petite cour de l'ancienne école des garçons aujourd'hui le "Musée de l'école" était réservée à la classe de 5ème et de 4ème
entendez par là le C.P et le C.E1.




Jusqu'à la Place du Petit Puits un grand mur entourait les jardins des instituteurs logés dans l'école.(familles Jalbaud et Babou).



En remontant la rue côté droit:
Hier, la maison qui abrite le Bar à vin, était occupée par la famille Abadia, Le papa d'Irène était
responsable, actionnaire de l'hôtel de la Cité. La maison dans le virage abritait la famille Dubois. Aujourd'hui c'est une crêperie dénommée le Chaudron Cathare.


Au dessus, la maison était occupée par la famille Fréjaville et leurs enfants Jacqueline, Josette et Gilberte  et la suivante par la famille Rosello puis Tautel  nous arrivons ainsi place du Petit Puits.


Toujours à droite de la place:
En haut de ces marches vivait la famille Matéo et leurs enfants Annie, Jacky et Jean claude


Suivaient les maisons occupées par les familles Fauré, Choureau- Cros aujourd'hui ce sont des boutiques de souvenirs " Géode" "Aldénone" et " la Boutique du plô" anciennement garage

de l'autre côté de la place


La maison de la famille Español  qui fut décapitée pour devenir restaurant avec sa terrasse "Le Petit Puits" à ma grande déception et inutile colère.
le Bar Restaurant " le Trauquet" fut construit dans l'ancien garage possession de la famille Bousquet.
Entre les deux établissements une ouverture fut créée.
Derrière, la maison de la famille Fauré, toujours restaurant du Petit Puits, donnait dans rue du Plô à côté de la maison de la famille de Joseph Arino.


Côté droit de la place: le Château d'eau, aujourd'hui Terrasse du café restaurant " Le Baltazar " début de la deuxième partie de la rue du Plô qui descend vers la place Marcou. Nous sommes au point le plus haut de la Cité


Face à la maison où vivait la famille Ernest Pelouse et leurs enfants Jean et Henri , aujourd'hui une boutique de bijoux "Toute une Histoire" se trouve la maison de la famille Vincente et Joseph Arino, et leurs enfants René, Nicole, Gilbert, Roger dit Chanchou et Nadine, aujourd'hui inoccupée,  rare maison à ne pas avoir été transformée et modifiée en boutique...

Nous continuerons dans un prochain article la visite de la cité par la deuxième partie de la rue du Plô.