samedi 31 décembre 2016

Bonne Année 2017



Los Ciutadins vous souhaitent une Bonne et Heureuse Année

Bona annada a totis



Una bona annada

plan granada e plan acompanhada

Dotze meses de bonur e pas brica de malur

Que l'an novèl te siaga encara pus bèl

amistats

jean-françois








samedi 24 décembre 2016

Joyeux Noël


Los Ciutadins vous souhaitent un Joyeux Noël 

Bon Nadal 


Crèche Basilique Saint Nazaire



dimanche 18 décembre 2016

Illumination à la cité


Cette année les pingouins ours polaires et autres palmiers ont laissé place à une structure du plus bel effet, éclairée la nuit et visible de très loin.









samedi 17 décembre 2016

la guerre 23 juillet 1944


               LE SOIR DU DIMANCHE 23 JUILLET 1944 A RIBAUTE

                                               (  Témoignage  )
                                      ______________________

La journée avait été belle et chaude. La nuit était tombée. Une nuit bien noire, sans lune, sans éclairage public pour cause de black out. Après avoir écouté les informations diffusées en français sur Radio Londres, «  Les français parlent aux français », je m’apprêtais à me rendre à l’ancienne gare du tramway, un petit bâtiment où la jeunesse ribautoise se retrouvait le dimanche au soir pour danser sur la musique d’un vieux pick up et où mon frère marié un mois plus tôt m’avait précédé avec son épouse. Mon père, qui se couchait tôt, sortit de la maison et fit quelques pas avec moi vers la route où il avait l’habitude d’aller ausculter le ciel pour se faire une opinion sur les probabilités météorologiques du lendemain.
Notre maison était celle qui se situe au n° 12 de la Rue Marcellin Albert ; nous avions donc à gravir les deux courtes rampes qui nous séparaient de la route. En arrivant à hauteur de l’impasse aujourd’hui baptisé  François Mitterand, une ombre a surgi de la pénombre, nous avons reconnu à la voix notre voisine Emma, dont la maison se situait au n° 1 de l’impasse. Elle nous dit que plusieurs camions venaient d’entrer dans le village et qu’ils étaient stationnés sur la route, moteurs et feux éteints.
«  Je crois que ce sont des allemands », dit-elle. La nuit était si sombre qu’on ne voyait pas les véhicules qui n’étaient pourtant qu’à une vingtaine de mètres, mais on entendait des éclats de voix à l’accent germanique. Et puis, la voix inquiète de madame Marguerite Rouger, épouse de l’instituteur, qui cherchait son fils : « Vous n’avez pas vu Max ? ». A qui s’adressait-elle dans la nuit noire, sur la route où s’était arrêté le convoi ?
Soudain, une forte détonation et, avec le sifflement caractéristique des fusées, précisément une fusée éclairante s’élève, une sorte de serpent éblouissant éclairant pendant quelques instants d’une lumière crue les murs des maisons et les camions à l’arrêt sur la route. Mon père, à qui cette chose rappelait sans doute de sombres souvenirs, me saisit par le bras et nous redescendons précipitamment jusqu’à notre maison tandis que l’on entend le crépitement d’une mitrailleuse du côté de la gare.
La porte refermée à clef, avec mon père, ma mère et ma grand’mère maternelle nous allons vivre dans l’angoisse des heures interminables. Combien de temps les tirs ont-ils duré ? Dix minutes, peut- être davantage, avec de courtes interruptions. Enfin, après un moment de silence, une dernière et brève rafale.
Deux  heures après ou peut-être davantage on frappe à la porte ; mon frère et sa femme entrent. Leurs visages reflètent la peur qu’ils ont connue, leurs habits déchirés témoignent d’une fuite précipitée à travers des broussailles et par des endroits ravinés.

Ils racontent : «  Nous dansions dans la gare dont la porte était grande ouverte lorsque des garçons qui prenaient l’air sont entrés et ont dit que des camions étaient là, à moins de quarante mètres. Le temps de s’interroger sur cette présence et c’est la fusée éclairante et le crépitement des armes à feu. C’est l’affolement. Certains sortent et sautent dans la vigne qui se trouve en contrebas ; d’autres restent terrés à l’intérieur après avoir refermé la porte en tôle épaisse. Lorsque les tirs marquent une pause la porte est rouverte et d’autres jeunes gens s’enfuient dans la nuit par la vigne. Ils iront tous se cacher dans le brelh, un espace végétal naturel qui borde la rivière « Orbieu », là où débouche le « Rec (ruisseau ) Torrent » .
Un silence lourd règne maintenant dans Ribaute. Les chiens qui aboyaient se sont tus.
Au petit matin la stupeur se lit sur les visages de celles et ceux qui se retrouvent dans la rue et sur la place pour parler de ce terrible événement.
On apprend qu’il y a eu deux tués, deux ou trois blessés légers et un enlèvement. Louis Beaudouvy, 23 ans, père d’une enfant de trois mois, a reçu une balle explosive en plein cœur. Un nommé Bringuier, homme d’une trentaine d’années qui habitait à Camplong et le jeune Francis Gélis, 16 ans, étaient embarqués de force sur un camion. Bringuier a tenté de s’échapper, on l’a retrouvé mort, criblé de balles, dans la partie haute de la rue de l’Abeille. Francis a été emmené à Carcassonne, obligé, au besoin à coups de crosse, de se tenir accroupi et les mains sur la tête tout au long du voyage. Ses parents réussiront à le faire libérer le lendemain.
Ce dimanche-là, la colonne des militaires allemands était montée à l’assaut d’un groupe de maquisards situé sur le territoire de la commune de Lairière, au bord du plateau de Lacamp. Il y avait eu  des tués des deux côtés; les allemands ramenaient leurs morts dans leurs camions. A Durfort, où ils se sont arrêtés, ils ont trouvé du vin dans une cave, ils ont bu tout ce qu’ils ont pu engloutir et sont repartis non sans avoir mis le feu à la seule maison habitable de Durfort, inoccupée ce jour-là.
A Ribaute le mitraillage avait copieusement arrosé l’espace de l’ancienne gare. La porte en tôle épaisse du petit bâtiment  a été transpercée à plusieurs endroits par les balles. On a relevé des dégradations de la façade. La maison d’habitation de Mr Henri Maury, alors maire, a reçu de nombreux impacts. Pour se protéger des tirs, M. Maury et son gendre, avaient plaqué des matelas contre les fenêtres. Nous apprendrons le lendemain que le village de Moux a connu un sort comparable puisque deux jeunes hommes qui rentraient tranquillement chez eux ont été tués au fusil mitrailleur manié depuis l’un des camions  qui ne se sont pas arrêtés.

Robert Anguille
(mai 2014)



vendredi 16 décembre 2016

La Dame et le Chevalier






Dans un précédent article La Dame et le Chevalier nous vous présentions  L'Institut Linguistique de Carcassonne au cœur de la Cité.


 Aujourd'hui, le succès aidant, ils ont dû changer de lieu et choisir un local plus grand. La nouvelle adresse est à présent au 3 de la rue du Comte Roger.







mardi 6 décembre 2016

Les sept archers de St Gimer




Article de Pierre Sire




 La légende des sept archers de St Gimer est encore un témoignage de la croyance superstitieuse aux méfaits du diable et à sa présence dans ces lieux préférés que sont les carrefours, les ponts, les gouffres, les puits, etc.
 Les habitants de la Cité de Carcassonne ont toujours cru que le grand puits de son enceinte était habité par le diable et que des vociférations et des blasphèmes étaient entendus durant certaines nuits de l'année, par ceux qui s'étaient trouvés aux alentours.
L'histoire de la Cité nous apprend, du reste, que ce puits a toujours hanté l'imagination populaire de ses habitants, par suite, sans doute, de la croyance commune que le riche trésor des Wisigoths y était enfoui En venant faire le siège et la conquête de la Cité, les Goths avaient apporté le trésor prodigieux provenant du pillage du temple et du palais de Salomon. Vaincus à Vouillé par Clovis et contraints à fuir, ils jetèrent ce trésor dans le puits de la Cité, espérant l'y retrouver plus tard. Rien donc d'étonnant que la pensée de ce trésor fabuleux ne soit devenue pour les habitants de la Cité de Carcassonne, le sujet de légendes de toutes sortes, dont celle des sept archers de St Gimer reste un type particulier et suggestif.



 Dans sa littérature populaire et traditions légendaires de l'Aude (1), Gaston Jourdanne nous la raconte à peu près en ces termes.

Sept archers de la Cité de Carcassonne avaient dans une libre conversation médit des Apôtres et de St Gimer évêque de la ville. Un certain jour revenant de corvée, ces mêmes archers aperçoivent un âne abandonné et broutant l'herbe sur le bord du chemin. Deux d'entr'eux le saisissent et sautent sur son dos aux applaudissements de leurs compagnons. Bientôt un troisième puis un quatrième enfourchent l'animal paisible, dont le dos semble s'allonger à mesure qu'augmente le nombre des cavaliers. Si bien que les sept archers perchés maintenant sur l'âne fantastique s'y trouvent à merveille, et vont leur chemin plein de rires et de bruyantes plaisanteries. Mais pendant qu'ils avancent, la riche housse dont l'âne errant était recouvert se change, comme par enchantement, en un drap mortuaire, tandis que l'allure d'abord paisible de l'animal devient un galop vertigineux. Arrivé en face du cimetière, l'âne s'arrête brusquement comme pour contraindre les archers effrayés et raidis sur son dos, à entendre un moment les chants et les psalmodies funèbres qui semblent sortir de chaque tombe.



Mais l'arrêt n'est que momentané, l'âne comme aiguillonné par une force invisible, reprend sa course effrénée vers la place du grand puits de la Cité. Et là, sans donner aux archers le temps de mettre pied à terre, il se précipite dans le gouffre béant en un saut infernal, entraînant avec lui les cavaliers qui avaient médit des Apôtres et de St Gimer et plaisanté imprudemment du diable et de sa puissance. Jamais plus ajoute la légende, nul n'a revu les sept archers de la Cité. Mais par les nuits d'orage et de tempête et quand l'horloge de la cathédrale St Nazaire sonne les douze coups de minuit, on entend sortir du fonds de l'antre diabolique tout illuminé des reflets d'éclairs effrayants, des imprécations mêlées de râles et de gémissements. (1).







(1) Littérature populaire et traditions légendaires de l'Aude. G. Jourdanne. 



vendredi 2 décembre 2016

Ecole des Garçons Cité année 1958.1959




Photographie Institut Jean Vigo

La cour de l'école des garçons était arborée et entourée de hauts murs ( au centre sur la photographie)
cette partie visible de l'école est occupée actuellement par le musée de l'école hier c'était la cour de récréation des classes de CP et CE1, nommées autrefois classe de 5ème et classe de 4ème.
 Face à la rue Trencavel (angle droit de la photographie) deux bâtiments, une grande cheminée qui étaient la laverie de l'hôtel de la Cité, aujourd'hui une palissade de bois cache l'espace libéré. (bar à vin)

Ma classe de CM2 ( 1ère) année scolaire 1958.59
je me souviens plus facilement des surnoms que des noms ou prénoms  Popeye, Naf naf, Choupi, petit casque d'Or, banane, kiki  et son frère, Gégé, Sin, Francis, Daniel  Olive, Foulques,Daniel, jean, Francis, Tony

Michel Pueyo s'est reconnu 1er rang à gauche à côté de Pelizon me semble t-il et de Jean Pelouse.
Michel si tu as d'autres noms n'hésite pas écris moi!